Accepter la situation actuelle

Ma grand-mère est née en 1898, elle avait donc 16 ans quand la guerre 1914-1918 a été déclarée. En 1940, âgée de 42 ans, elle a traversé cinq années de guerre et a en plus perdu son mari, fusillé en 1943 à la Citadelle à Liège pour actes de résistance. Maman avait 20 ans. Elles ont eu faim, froid et craignaient pour leur vie chaque jour. Je pense que le confinement qui nous est imposé ne peut nullement se comparer avec ce que nos parents et grands-parents ont traversé. Je suis septuagénaire et donc à risques ; si nous ne voulons pas accepter la situation actuelle, nous pourrions au moins faire un effort, preuve de respect et d’empathie pour le personnel hospitalier quel que soit son grade (médecins, infirmiers, personnel d’entretien...) et ainsi participer à la lutte contre ce virus. C’est le combat de chacun à son niveau. Plus vite nous le comprendrons, plus nous augmenterons nos chances de retrouver une vie « normale ».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire