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ALEXANDRE

Le service de voiturier et les prix affichés annoncent la couleur : Alexandre n’est pas un resto comme les autres. L’endroit est fréquenté par un public international d’hommes d’affaires, de diplomates, d’hommes politiques, d’aristocrates et de touristes nantis. Alexandre est l’oeuvre d’Anca Petrescu, une femme aussi intelligente qu’élégante, diplômée de Solvay Business School. Attirée par l’horeca, Anca a ouvert son établissement il y a neuf ans. Ne cherchez pas la carte, il n’y en a pas. A midi, on a le choix entre le Quick Lunch, le lunch deux services et le Grand Lunch. Le soir, entre le Petit Menu et le Grand Menu. Nous nous sommes délectés d’un plat à base de cabillaud relevé d’ail des ours, d’épinards et de jus de carotte. Le cake haut en couleur garni de fruits, de glace à la fraise et au sureau convenait parfaitement pour célébrer le printemps.

Alexandre, rue du Midi 164, 1000 Bruxelles, www.restaurant-alexandre.be

d’Eugénie à Emilie

Le village hennuyer de Baudour abrite une des meilleures maisons de bouche du pays. C’est là qu’Eric Fernez a ouvert son restaurant d’Eugénie à Emilie. Le bistro de village est célèbre depuis que le chef s’investit corps et âme pour magnifier la cuisine classique. Ce bon vivant généreux apprécie l’authenticité des saveurs des plats conviviaux et traditionnels arrosés de sauces parfaitement assorties et de vins du terroir. Nous gardons un souvenir ému de la darne de turbot sauvage cuite à la perfection, agrémentée de beurre tomaté et épicé, d’une mousseline de chou-fleur et d’un crémeux de fromage de chèvre. La timbale de cuisses de grenouille, chanterelles, fèves, épinards, macaroni al dente et sauce poulette était, elle, à tomber. Sans parler de la côte de veau braisée et de sa farandole de petits pois et de jeunes carottes, et du croustillant de pâte feuilletée farci de blanquette de ris de veau et de bolets.

d’Eugénie à Emilie, Place de la Résistance 1, 7331 Baudour, www.eugenie-emilie.be

Goesepitte43

Il y a un an, Jan Supply a ouvert un bistro intimiste dans une ruelle pittoresque de Bruges, hors des circuits touristiques. Le chef polyvalent a fait ses premières armes au restaurant étoilé ‘t Molentje, exploité une boucherie et dirigé la cuisine de De Refter, le restaurant satellite du célèbre Karmeliet. Goesepitte43 est un confortable bistro de qualité au nombre de couverts limité. Le four à charbon Mibrasa est la vedette de la cuisine. Les légumes sont véritablement sublimés. La carte se limite au répertoire des plats de saison. Parmi les spécialités de la maison, citons les joues de cabillaud. La chair tendre et savoureuse du poisson est accompagnée d’un risotto de boulgour, de salsifis et de saucisse de Morteau. N’oubliez pas de goûter au magret de pigeonneau français, cuit sur carcasse et légèrement braisé au four Mibrasa, tandis que les cuisses sont servies confites. Pour finir en beauté, savourez la crêpe normande au caramel, assortie de glace vanille maison et de chantilly parfumée au calvados.

Goesepitte43, Goezeputstraat 43, 8000 Bruges, www.goesepitte43.be