3 chefs au talent prometteur

Alain Bianchin

S’il est un prétendant aux plus hautes sphères du firmament gastronomique, c’est bien Alain Bianchin, chef et propriétaire du restaurant du même nom à Notre-Dame-au-Bois. Son CV a de quoi impressionner : Comme chez Soi, le Chalet de la Forêt et La Villa Lorraine en tant que chef, s’il vous plaît ! Dans son propre établissement, Alain Bianchin a commencé seul en cuisine. Aujourd’hui, il atteint sa vitesse de croisière. Les assiettes, superbement composées, font honneur aux saveurs des plats, savoureux et équilibrés. Le chef marie sa langoustine royale à la vapeur de notes de sésame, noisette et poivre sansho. Les huîtres de Saint-Vaast-La-Hougue sont fumées au nori et posées sur un lit de lentilles, céleri vert et riz soufflé. La dorade grillée sur la peau s’acoquine avec du potiron, des noix et un jus d’arêtes. Le canard braisé est magnifié par une sauce au vin rouge, curcuma, gingembre et sa garniture de betterave rouge, gnocchi de pommes de terre et kroupouk de riz.

3 chefs au talent prometteur

Ô de vie

Olivier Massart a perfectionné les ficelles du métier au Jardin des Remparts (à Beaune) et au Club Astoria (le mess des officiers de l’Otan, à Cologne). L’homme a été pendant cinq ans le chef d’un très bon italien à Wanze, Lucana, puis est resté six mois au Proosdij à Diest. En 2008, il reprend une pizzeria qu’il transforme en deux phases, jusqu’à en faire une table gastronomique contemporaine. Chez lui, à L’Ô de vie, Olivier Massart s’est fait un nom en proposant une cuisine moléculaire. Depuis lors, le chef a dit adieu à ce type d’expérimentations. Sans doute parce qu’il n’a plus besoin de faire étalage de ses talents et qu’il préfère être à l’écoute de ses clients. Il a développé un style très personnel, qui fait l’unanimité. On vient chez lui de toute la Belgique, nord et sud confondus. La spécialité de L’Ô de vie ? Ses étourdissantes mises en bouche. Le festin s’achève aussi bien qu’il a commencé, puisque le thé et le café sont servis avec une farandole de mignardises.

3 chefs au talent prometteur
© PIETER D'HOOP

L’Envie

Gageons qu’on va très vite entendre parler des talents de chef de David Grosdent ! Né à Eupen, il a fait ses classes à Verviers, avant de se former dans les cuisines d’une série de maisons réputées ( Barbizon, L’Ecailler du Palais Royal, le Manoir de Lébiole, le Château du Mylord et Wout Bru). Son amie Ines Vankeirsbilck le seconde. Native de Flandre occidentale, la jeune femme a étudié la restauration dans un établissement très réputé, Ter Duinen, avant de faire ses débuts auprès de chefs de renom (chez Boury, au Château du Mylord et au Sea Grill). C’est à Zwevegem qu’ils ont déniché une maison d’angle datant des années 50. Ils ont entrepris de rénover l’endroit pour l’aménager avec un goût très sûr, offrant un cadre digne de leur restaurant gastronomique. Les amateurs de bonne chère viennent parfois de loin pour se régaler à L’Envie. Parmi les plats signature, citons les langoustines poêlées, pied de porc et lardo di colonnata (38 ?), le boeuf dry aged sauce miroir et pommes Pont-Neuf (40 ?) et les crêpes pommes vanille (15 ?).

Alain Bianchin, chaussée de Bruxelles 663, 3090 Jezus Eik (Notre-Dame-au-Bois), www.alainbianchin.be

Ô de vie, Chaussée de Tongres 98, 4451 Juprelle, www.odevie-restaurant.be

L’Envie, Helkijnstraat 38, 8554 Zwevegem/Sint-Denijs, www.lenvie-restaurant.com

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