Y a-t-il des puces au Palais Royal?

Tradition oblige, voilà que la maison du roi est une fois de plus ouverte au public jusqu’au mois de septembre. Pour l’occasion, deux expositions s’offrent aux plus curieux avec un thème cher à Paola: les insectes. De puces il n’en est toutefois pas question!

Le Palais Royal, situé en plein coeur de Bruxelles, est déjà une attraction en soi. Et si la royale demeure est envahie d’insectes, comme ce fut le cas il y a 13 ans par les scarabées de Jan Fabre, le détour en vaut vraiment la peine. Jusqu’au 6 septembre, venez en apprendre davantage sur ces petites bêtes grâce à l’événement « Science et culture au Palais royal ».

L’insecte dans son initimité

Une première exposition, intitulée « Insecta, le royaume des insectes », porte sur les nombreuses représentations graphiques, littéraires et cinématographiques de ces bestioles ailées ou pas. On découvrira notamment leurs symboliques de vie, de renaissance, de fertilité et de fécondité. Elle se tient dans la Salle du Trône et les objets présentés sont issus des établissements scientifiques fédéraux.

En parallèle et en complément, Technopolis, le centre flamand des sciences et de la technologie, propose, pour la 10e année consécutive, des ateliers pour mieux comprendre le monde des insectes. « Les insectes à la loupe », ce sont des espaces interactifs, installés dans le Salon des Glaces, là où les scarabées de Fabre sont figés pour l’éternité. Plongez dans le regard d’une mouche pour découvrir son univers, expérimentez la lumière polarisée et infrarouge, observez son anatomie au microscope. Parfait pour les enfants! Ceux-ci pourront d’ailleurs fabriquer leur insecte qu’ils essayeront de faire voler.

L’insecte dans l’art

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les insectes ont, de tout temps, représenté une source d’inspiration pour les artistes, particulièrement pendant la période Art Nouveau où ils étaient très populaires. Vers 1900, libellules, coléoptères et autres guêpes ont très souvent figuré sur des bijoux ou des objets de décoration. Vous pourrez ainsi admirer un magnifique collier de l’orfèvre belge Philippe Wolfers.

L’insecte dans la royauté

Enfin, l’association royale Dynastie et Patrimoine culturel révèle une sélection de la production artistique de quelques personnalités royales de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Les oeuvres de la comtesse Marie de Flandre (1845-1912), mère du roi Albert Ier, seront plus particulièrement mises en exergue. Il était courant, au 19e siècle, d’apprendre à dessiner et à peindre aux jeunes filles de bonne famille. Dotée de ce don, elles étaient de bien meilleures candidates au mariage. Marie de Flandre possédait également ce talent et elle a réalisé de nombreux portraits et natures mortes. Mais elle a également peint des paysages, ardennais notamment, où les comtes de Flandre possédaient une seconde residence. Sa fille Henriette était elle aussi douée pour la peinture et ses sujets de prédilection étaient les fleurs et les paysages.

Notez que, cette année, le palais est accessible gratuitement en téléchargeant une application qui vous en dira davantage sur chaque pièce du château et sur les expositions temporaires.

Palais Royal, Place des palais, 1000 Bruxelles. Ouvert jusqu’au 6/9. Mardi-dimanche, 10h30-16h30. Entrée gratuite.www.monarchie.be

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