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Préparez l’automne au potager!

En les plantant à la fin de l’été, il est possible de continuer à produire de nombreux légumes tout au long de l’automne.

Pour beaucoup, le potager est un espace principalement utilisé à la belle saison. Pourtant, à la fin de l’été, à partir de la mi-août, il reste possible de semer de nombreux légumes rustiques (mâche, fèves, salade de blé, laitues, carottes, épinards, fèves, radis...), à récolter tout au long de l’automne, voire au-delà.

Tout au plus faut-il veiller à opter pour des variétés dites « d’hiver » et acheter/fabriquer de quoi les protéger du rafraîchissement des températures. Les parades sont grosso modo les mêmes que celles employées pour avancer les cultures au printemps, mais peu de jardiniers amateurs y pensent.

Si vous ne désirez pas employer votre potager cet automne, semez-y des engrais verts: moutarde, vesces, trèfles...

Vous pouvez ainsi prévoir la pose de « mini-tunnels », constitués d’arceaux et de films plastiques, qui constitueront au moment voulu un effet de serre protecteur. Il est aisé et économique de les fabriquer soi-même: prévoyez alors des films plastique de qualité, résistants aux UV, qu’il sera possible de relever pour aérer les plantes lors des journées ensoleillées. Il est aussi envisageable de poser des châssis froids, petits coffrages de bois déplaçables, qu’il est possible de recouvrir d’une vitre ou d’un panneau en polycarbonate, dans lesquels repiquer ou semer les légumes. Autrefois souvent employées, les cloches en verre (ou en polycarbonate) protègent efficacement les jeunes plans, mais attention à la surchauffe lors des journées ensoleillées! Pour les pragmatiques, une bouteille plastique au fond coupé sera tout aussi efficace. Enfin, posé sur les plantes en prévision d’un gel léger, un voile d’hivernage peut faire des miracles.

Si vous ne désirez pas employer votre potager durant la « mauvaise » saison, ne laissez pas le sol nu après les dernières récoltes et semez-y des engrais verts (moutarde, vesces, trèfles...), qui fertiliseront le sol après leur décomposition, au grand bonheur des cultures suivantes!

Conseils donnés par Jean-Luc Wanzoul, professeur à l’Institut technique horticole de Gembloux.

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