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Plantes: les bons réflexes à adopter en hiver

L’hiver est une saison parfois compliquée pour les plantes d’intérieur. Quelques précautions s’imposent pour éviter qu’elles ne dépérissent.

Le principal danger qui guette les plantes d’intérieur est relatif à l’eau. Il arrive fréquemment qu’elles soient trop arrosées, ce qui noie les racines et favorise leur pourriture. Le phénomène est exacerbé en hiver, car les plantes ont alors besoin de moins d’eau. Avant d’arroser, il convient donc de vérifier au toucher que le substrat est sec. L’apparition de taches brunes sur les feuilles est bien souvent le symptôme d’un excès d’eau: en ce cas, réduisez drastiquement l’arrosage jusqu’à un retour à la normale. Préférez arroser le matin plutôt que le soir, pour laisser la plante absorber l’eau durant la journée.

Il existe aussi un risque que votre maison soit trop sèche en hiver, surtout si votre habitation est climatisée ou ventilée mécaniquement. Théoriquement, l’hygrométrie idéale pour une plante tourne autour de 60 à 80% ; un taux difficile à atteindre dans ce cas de figure. L’idéal est alors de créer une atmosphère humide autour des plantes: placez des billes d’argile humides sur le fond de la soucoupe ou au fond du cache-pot, sans contact direct avec les racines. En s’évaporant, l’eau apportera l’humidité nécessaire.

Si votre maison ne dispose pas de ventilation mécanique, il est recommandé de l’aérer quotidiennement. C’est là aussi une source de stress pour vos plantes d’intérieur: veillez à ne pas les exposer directement à l’air glacé, même quelques minutes. À l’opposé, ne placez pas vos plantes à proximité d’une source de chaleur et prenez garde aux grandes baies vitrées bien exposées: plus froid que le reste de la maison la nuit, l’espace environnant peut facilement devenir étouffant en cas de belle journée ensoleillée.

Le matin vous observez la présence de gouttes perlant sur les feuilles des plantes? Il s’agit d’un phénomène naturel. Durant la nuit, plus froide, la plante ferme ses stomates (l’équivalent de nos pores) et ne peut plus « évapotranspirer ». La sève en excès est alors éliminée par des conduits spéciaux. Attention: en séchant, cette sève est susceptible de tâcher les feuilles... ou vos meubles et votre sol.

CONSEILS DONNÉES PAR JEAN-LUC WANZOUL, PROFESSEUR À L’INSTITUT TECHNIQUE HORTICOLE DE GEMBLOUX

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