Pédaler à l’extérieur, enfin !

Samedi dernier, le 2 février, je m’y suis risqué : mon premier tour à vélo après le dégel.

Selon mon programme d’entrainement élaboré par Sporta, je devais rouler 50 km : 40 km sur petit pignon, à un rythme cardiaque maximal de 119 pulsations par minute, 10 km  » en souplesse « , à une fréquence cardiaque maximale de 129 pulsations par minute.

Les conclusions se sont rapidement imposées : si je veux suivre à la lettre cet entrainement, je dois rouler moins vite et surtout regarder mon moniteur de fréquence cardiaque beaucoup plus souvent. Le problème est que je ne suis pas habitué à rouler avec mon petit plateau sur des terrains plats. Les premiers kilomètres, j’ai donc été rapidement au-delà de ma fréquence cardiaque maximale et à une cadence de 160 tours/minute, alors qu’en théorie le programme m’autorisait tout au plus un rythme de 100 tours/minute.

Plus lentement, Ludo, plus lentement ! La situation a changé lorsque, après une huitaine de kilomètres, je suis arrivé sur une piste cyclable sans voitures, le long d’une petite rivière et d’un canal. Soudain, je me suis retrouvé face à un vent fort et rude, et celui-ci a continué à souffler durant les 20 kilomètres suivants. Je n’ai rien pu faire d’autre que de conduire moins rapidement. Pour conserver mon rythme cardiaque en-deçà du maximum, j’ai dû diminuer ma vitesse à 14-15 km/h !

J’étais donc heureux quand je suis arrivé à la tranche de 10 kilomètres m’autorisant une fréquence cardiaque plus élevée. Le soleil brillait et malgré le vent de face, je pouvais rouler à une vitesse moyenne de 21km/h. Sur le retour, ce fort vent de face s’est retrouvé dans mon dos, et j’ai vu mon compteur de vitesse grimper rapidement à 30 km/h, tout en restant en-deçà de la fréquence cardiaque maximale !

Cette première sortie s’est donc faites en lorgnant constamment sur le compteur de vitesse. Mais au cours de ces 54 kilomètres, je n’ai ressenti ni crampes ni acidification. C’est tout à fait positif. C’est pourquoi je pense que le programme d’entrainement de Sporta est très bon : petit à petit, les distances à vélo s’allongent, tout en continuant à maintenir un rythme plutôt lent et, de ce fait, en évitant les crampes. C’est certainement la meilleure préparation imaginable pour le Mont Ventoux !

Selon mon programme d’entrainement, je dois désormais prévoir deux sorties par semaine, mais c’est sacrément difficile lorsque vous travaillez encore. Tôt le matin et le soir, il fait encore sombre. Pour le moment, j’en reste provisoirement à une sortie le week-end, combinée à une soirée de fitness la semaine.

Où en êtes-vous dans vos exercices et votre programme d’entrainement ? Faites savoir vos réactions ci-dessous !

Ludo

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