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Ouverture du « Musée temporaire du confinement »

Il y a un an, le 18 mars 2020, nous basculions dans le premier lockdown. Créations, objets et témoignages s’exposent, à Bruxelles, pour conserver la mémoire de l’impact de cette période hors normes sur notre quotidien.

En quelques mois, le service Culture de l’Université libre de Bruxelles a rassemblé plus de 150 objets, dessins, histoires, photos, montages ou encore clips musicaux. « Riche d’expressions spontanées, d’humour, de fuites, de dérisions, de spleens ou de rêves, l’exposition reflète ses contributrices et contributeurs, mais confronte aussi le public à ses propres perceptions vis-à-vis du confinement », expliquent les organisateurs de ce musée temporaire original.

Partager votre histoire

Dans le prolongement de l’exposition, les Archives de l’ULB ont, quant à elles, rassemblé des témoignages sur cette période de notre histoire, qu’ils soient manuscrits ou numériques. D’ailleurs, les visiteurs peuvent également partager leur ressenti, leurs propres expériences, face caméra dans un espace-témoignage aménagé au coeur du musée ! Tout au long du parcours, le public sera invité à écrire, dessiner et s’exprimer sur son rapport personnel au confinement.

Pour le futur

Durant cette crise sanitaire, nous avons, en effet, tous, perdu nos repères et développé de nouveaux modèles sociaux, tout en réinventant notre relation au travail et à sa temporalité. « Ces changements du quotidien, fondamentaux pour la compréhension d’une société, intéresseront à coup sûr les chercheurs du futur qui tenteront de comprendre non seulement les modalités pratiques de ces transformations, mais aussi le ressenti des acteurs et témoins de celles-ci. »

Des oeuvres d’artistes

Plusieurs artistes présenteront leurs oeuvres en lien avec le confinement. A voir notamment, les dessins de personnes masquées réalisés par Kantazul, des BD humoristiques de Gormand A., des carnets et une aquarelle en hommage à l’écrivain belge Marcel Moreau, décédé du coronavirus, ou encore des origamis issus du projet « Origami for Life » du designer Charles Kaisin. Enfin, comme le secteur hospitalier était en première ligne, un espace du Musée montrera une sélection des clichés réalisés, pendant le premier mois du confinement, à l’Hôpital Erasme, par le photographe Charles Chojnacki : »In Vivo, tous les visages d’Erasme ».

L’exposition continuera à être enrichie, grâce aux contributions de la communauté universitaire, sans date de fin prévue pour le moment...

Musée temporaire du confinement. Espace Allende, campus du Solbosch, 22 av. Paul Héger, Bruxelles. Apd 18/3. De 12 à 17h, du lundi au samedi. Informations et inscriptions obligatoires : www.ulb.be/fr/culture.

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