Marie-Blanche de Jim Fergus

Lvoff Serge Journaliste

Au début de cette grande fresque familiale autobiographique, Jim Fergus, rend visite à Renée, sa grand-mère, 96 ans. Cette femme froide, tyrannique et manipulatrice a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de l’auteur.

Pour essayer de la comprendre, et de lui pardonner, Jim retrace son parcours par le biais d’un récit croisé. Au fil des pages, Renée et Marie-Blanche racontent leurs vies pour nous emmener sur trois continents à travers un siècle d’histoire...

Si comme moi vous avez adoré Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell ou Fortune d’Afrique de Wilbur Smith, vous allez dévorer Marie-Blanche d’une traite. C’est un roman fort qui dévoile sans fausse pudeur tous les travers humains : l’égoïsme, la lâcheté, la tromperie, la manipulation, etc. Dynamisé par la technique du récit croisé, il met également en valeur le conflit des générations et les non-dits.

On se surprend rapidement à adorer détester Renée et à éprouver une solide dose de compassion pour sa fille Marie-Blanche. Dès la dernière page tournée, on ne peut pas s’empêcher de recommander la lecture de cette extraordinaire saga à ses amis...

Marie-Blanche, Jim Fergus, Le Cherche-Midi, 605 pages.

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