L'arboretum Robert Lenoir, au bord de l'Ourthe à Rendeux, abrite plus de 3.000 espèces d'arbres différentes. © MT OURTHE ET AISNE - C. MOTTET-RENDEUX - LENOIR

Les questions à se poser avant de planter un arbre

Envie d’ajouter un arbre ou un arbuste à votre jardin? Avant de filer chez le pépiniériste d’ici quelques mois, posez-vous les bonnes questions dès maintenant!

L’hiver est le bon moment pour observer son jardin, avant de déterminer quoi et où planter. Un jardin n’est pas une surface uniforme: les conditions climatiques n’y sont pas partout pareilles. Pour identifier les zones du jardin qui se réchauffent plus vite, il suffit de repérer les zones où les gelées blanches fondent en premier lieu. Vous pourrez y planter des végétaux plus sensibles au froid. À l’inverse, les zones longtemps « gelées » seront à réserver aux arbres/arbustes rustiques. Par temps ensoleillé, observez les zones les mieux éclairées. Attention aux ombres de la maison ou des plantations en place!

Il est également important de connaître son sol: son type (sablonneux, sablo limoneux, limoneux, argileux...), sa richesse, l’humidité et le PH. Enfin, il n’est souvent pas inutile de se renseigner sur les règlements communaux (espèces ou cultivars interdits...) ainsi que de vérifier la présence éventuelle de fils électriques ou de réseaux en sous-sol (gaz, égouts...).

Une fois cela fait, il est temps de se renseigner en profondeur sur le choix des essences. L’aspect esthétique ne fait pas tout: d’autres facteurs sont à prendre en compte. La taille adulte, en premier lieu, pour éviter les mauvaises surprises d’ici quelques années. Viennent ensuite: la rusticité de l’arbre, les éventuelles difficultés de culture, les émissions de pollen, la toxicité, la présence de fruits salissants, l’attractivité pour les pucerons (qui, en produisant du miellat, peuvent entraîner des désagréments au sol ou sur les voitures) ou les abeilles (en cas d’allergie). Enfin, on l’oublie souvent, certains végétaux émettent des odeurs nauséabondes!

Conseils donnés par Jean-Luc Wanzoul, professeur au Centre Technique Horticole de Gembloux.

Contenu partenaire