‘La splendeur de la vie’ de Michael Kumpfmüller

Un beau roman qui nous apprend beaucoup sur la vie de Kafla mais surtout nous donne une belle leçon sur la force de l’amour.

En juillet 1923, Franz Kafka séjourne avec sa soeur à Müritz, une petite station balnéaire de la Baltique. C’est là qu’il rencontre son véritable et dernier amour, Dora Diamant.

Il vient d’avoir quarante ans et est gravement malade ; elle en a vingt-cinq et déborde de joie de vivre.

Rien ne les destine l’un à l’autre, ils vivent dans des mondes différents, ne sont pas du même monde mais le hasard est parfois bien étrange.

La première fois qu’il la rencontre elle nettoie des poissons, épluche des pommes de terre pour les enfants du Foyer populaire juif de Berlin... Malgré le manque de romantisme de la situation, il sait immédiatement que c’est elle la femme avec qui il veut essayer de vivre à tout prix ou mourir...

La mort est omniprésente dans le roman de Michael Kumpfmüller mais le point de vue de Dora est tellement positif que nous découvrons la force d’un amour qui se passe de mot.

C’est une belle histoire où nous sommes un peu voyeur, les personnages sont tellement réels qu’on semble vivre avec eux.

Nous découvrons aussi les difficultés de la vie à Berlin, l’inflation galopante, les premières menaces contre les juifs, le rêve de partir vers la terre promise, l’effervescence culturelle de Vienne. Mais ce qui domine tout le livre c’est cet amour et cette lucidité rare qui fait que le temps, la maladie et finalement la mort n’ont pas de prise sur eux.

C’est un beau roman qui nous apprend beaucoup sur la vie de Kafla mais surtout nous donne une belle leçon sur la force de l’amour.

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