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L’acteur Jean-Paul Belmondo est décédé: retour sur 6 films cultes

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

De « Pierrot le fou » à « L’As des as », l’acteur au charisme exceptionnel a eu l’itinéraire d’un enfant gâté du cinéma, champion du box-office, avec quelque 80 films et 50 ans de carrière. Voici six de ses rôles les plus marquants.

L’acteur Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi 6 septembre à son domicile à l’âge de 88 ans. « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement », a écrit sa famille dans un communiqué. Sa mort tourne une page majeure du cinéma français. Retour sur 6 films marquants de sa carrière.

« A bout de souffle » (1960)

Résumé: Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d’un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait. Arrivé à Paris, il retrouve Patricia, une étudiante américaine avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu’il la connaît depuis peu, et qu’il a passé quelques nuits avec elle avant de partir à Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d’argent, elle vend le journal {Herald Tribune} sur les Champs-Élysées.

Au côté de Jean Seberg, jeune étudiante américaine à Paris, Jean-Paul Belmondo, en truand amoureux, irradie ce premier long-métrage de Jean-Luc Godard devenu le manifeste de la Nouvelle Vague et un film culte. Ce rôle le propulse parmi les acteurs français en vue.

Des décennies plus tard, le film n’a pas pris une ride et parle encore à toutes les générations par sa modernité. On se souvient de la réplique de Belmondo, face caméra: « Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre ».

L’acteur tournera un autre film de Godard resté à la postérité, « Pierrot le fou ».

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« L’Homme de Rio » (1964)

Résumé: Soldat en permission pour huit jours à Paris, Adrien Dufourquet assiste à l’enlèvement de sa fiancée par deux inconnus. Sans réfléchir, il se lance à la poursuite des ravisseurs, et se retrouve dans un avion en partance pour Rio. L’aventure commence...

Deux ans après le succès de « Cartouche », un film de cape et d’épée avec Claudia Cardinale, il tourne à nouveau avec Philippe de Broca. Destination cette fois le Brésil pour un film tourbillonnant, à 200 à l’heure, avec l’étincelante Françoise Dorléac.

On suit avec gourmandise les aventures rocambolesques du soldat de deuxième classe en permission Adrien Dufourquet qui vole au secours de sa fantasque fiancée Agnès jusqu’au coeur de la forêt amazonienne.

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« La Sirène du Mississipi » (1969)

Résumé: Après avoir passé une annonce matrimoniale, Louis Mahé a fait venir sur l’île Julie, arrivée par paquebot. La belle n’a décidément rien à voir avec celle avec laquelle il a longuement correspondu. Mais qu’importe, Paul est totalement subjugué par la jeune femme qui se révèle aussi mystérieuse que vénéneuse.

Après Françoise Dorléac, sa soeur Catherine Deneuve... François Truffaut réunit les deux acteurs en vue du moment pour une histoire d’amour sous le soleil de La Réunion.

Le film ne rencontre pas son public à sa sortie mais devient un classique avec le temps. Avec notamment ce dialogue devenu culte: « Quand je te regarde, c’est une souffrance, tu es si belle » – « Hier, tu disais que c’était une joie » – « Oui, c’est une joie et une souffrance ».

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« Borsalino » (1970)

Résumé: Marseille 1930. À l’époque des années folles et des hold-up au soleil, François Capella et Roch Siffredi, deux jeunes truands aux dents longues se lancent à la conquête de la ville. D’abord ennemis (sortant de prison, Siffredi retrouve son amie Lola chez Capella), les deux hommes entament une amitié basée sur l’estime et la confiance réciproques.

Ce film de Jacques Deray réunit pour la première fois à l’écran les deux grandes stars masculines du cinéma français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Très grand succès auprès du public conquis par les aventures de ces deux voyous, Capella et Siffredi, qui veulent devenir les caïds de la pègre marseillaise.

Un succès toutefois entaché par la brouille, à la ville, entre les deux hommes pour une histoire d’affiche qui finira devant la justice et affectera durablement les relations de ces monstres sacrés. On ne reverra Belmondo au côté de Delon au cinéma que 28 ans plus tard dans « Une chance sur deux » de Patrice Leconte.

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« L’As des as » (1982)

Résumé: Jo Cavalier, entraîneur national, doit accompagner l’équipe de boxe aux J.O. de Berlin. Durant le voyage il prend en charge un enfant de dix ans poursuivi par la Gestapo.

Dans les années 70 et 80, les grands succès commerciaux et les films à « cascades » se suivent pour Bebel. Du « Cerveau » à « L’As des as », en passant par « Peur sur la ville » et « L »Animal », il joue alors à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France, égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé que par Louis de Funès. Sous la direction de Gérard Oury, il est Jo Cavalier, ancien pilote de la Première Guerre mondiale qui, 20 ans plus tard, est devenu entraîneur de boxe et doit se rendre en Allemagne nazie pour les Jeux olympiques de 1936. Véritable triomphe au box-office avec plus de 5 millions d’entrées.

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« Itinéraire d’un enfant gâté » (1988)

Résumé: Il est Sam Lion, abandonné par sa mère alors qu’il était encore bébé, recueilli par un forain et devenu un enfant de la balle. Reconverti dans les affaires après une chute au cirque, il gère une entreprise de nettoyage florissante mais décide un beau matin de tout plaquer pour parcourir le monde sous un faux nom.

Claude Lelouch offre là à Jean-Paul Belmondo son dernier très grand rôle au cinéma, couronné du César du meilleur acteur. Un an après l’échec du « Solitaire », le film rencontre un grand succès au cinéma, avec plus de 3 millions d’entrées.

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