Passer l'hiver au soleil : près de sept Belges sur dix en rêvent. Hiverner ? On entend par là un séjour d'au moins cinq semaines d'affilée dans un pays chaud. Il est évident que la majorité des heureux oiseaux migrateurs ne sont pas soumis à des quotas de congés légaux et sont pensionnés. Mais aujourd'hui, dans certains métiers, grâce à internet, il est tout à fait possible de continuer à travailler à 1.000 km ou plus de ses clients. Internet permet, par ailleurs, de garder le contact avec ses proches restés en Belgique. Hiverner, ce n'est donc plus se couper d'avec sa société habituelle.
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Et si on hivernait au soleil ?
Passer l'hiver au soleil ? Nous sommes nombreux à en rêver. Mais hiverner nécessite une préparation. Conseils et destinations inspirantes...

Passer l'hiver au soleil : près de sept Belges sur dix en rêvent. Hiverner ? On entend par là un séjour d'au moins cinq semaines d'affilée dans un pays chaud. Il est évident que la majorité des heureux oiseaux migrateurs ne sont pas soumis à des quotas de congés légaux et sont pensionnés. Mais aujourd'hui, dans certains métiers, grâce à internet, il est tout à fait possible de continuer à travailler à 1.000 km ou plus de ses clients. Internet permet, par ailleurs, de garder le contact avec ses proches restés en Belgique. Hiverner, ce n'est donc plus se couper d'avec sa société habituelle.Même si rien n'interdit de se poser seul(e) durant l'hiver sur une plage espagnole, où l'on retrouvera les habitués des années précédentes, la plupart des candidats à l'hivernage au soleil partent en couple. Sur place, la plupart se réjouissent d'observer les bienfaits de ce séjour sur leur état de santé. On sait déjà que la chaleur atténue les douleurs des rhumatismes ou des articulations, mais tout simplement le fait de bouger davantage, de sortir au grand air tous les jours (c'est plus facile dans ce genre d'environnement que dans une ville belge quand il pleut). Les relations sociales (ah, la pétanque dans le Midi de la France) aident aussi à se sentir mieux physiquement comme mentalement. Autre avantage : ce type de séjour coûte moins cher en hiver qu'en été.Mais ne nous y trompons pas, hiverner, ce n'est pas partir en vacances. On laisse derrière soi sa famille, ses amis, sa maison, sa voiture éventuellement, ses activités associatives, son club de sport ou autres. Au passage : ne pas oublier de demander à La Poste de faire suivre son courrier !Il ne faut pas non plus sous-estimer l'impact émotionnel de ces quelques mois à l'étranger. Les grands-parents sont les premiers à le reconnaître : leurs enfants et petits-enfants leur manquent. Des parents âgés, plus ou moins dépendants, risquent, eux, d'être source d'inquiétude. Donc, mieux vaut discuter de tout cela à coeur ouvert en famille pour évoquer les détails pratiques avant votre départ. Et renseignez-vous pour savoir comment pouvoir rentrer en l'espace de 24 heures, au cas où...Réfléchissez bien aussi à la manière dont vous allez occuper ces mois à l'étranger. Car après quelques semaines, l'effet vacances s'estompe et ce serait trop bête de trouver le temps long et d'avoir le mal du pays...Hiverner, ce n'est pas partir en vacances et se permettre toutes sortes de petites folies parce qu'on veut en profiter à fond, mais délocaliser son mode de vie : les dépenses courantes restent identiques. Les deux postes qui peuvent peser sont les déplacements (aller/retour) et la location. Ceci dit, dans certains pays, la vie sur place est moins chère qu'en Belgique, ce qui constitue aussi une raison d'hiverner. Et plus de frais de chauffage ! Est-il plus avantageux d'acheter ou de louer ? Au niveau financier, cela dépend de plusieurs facteurs, mais il est judicieux de commencer par une location pour tester l'endroit et ce type de séjour...
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