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Entrez dans l’univers de Messmer...

Détenteur du record mondial d’hypnose collective, l’artiste canadien est en tournée avec son nouveau spectacle.

Une voix envoûtante, un regard perçant, des doigts qui claquent... L’artiste canadien nous transporte aux frontières du réel pour démontrer l’incroyable puissance du subconscient.

Que nous réserve votre spectacle  » Hypersensoriel  » ?

Je fais d’abord des tests de réceptivité à l’hypnose avec tous les spectateurs en stimulant leurs sens par l’éclairage, le regard, la voix, la façon de bouger... Quand le contact est établi, il m’est plus facile de passer mon message directement au niveau du subconscient. Ceux qui réagissent très bien à ces tests sont invités à monter sur scène. Quand les volontaires ont atteint cet état second, leur imaginaire prend le dessus sur la réalité et ils peuvent alors vivre toutes sortes d’aventures palpitantes !

Qui est réceptif?

Tout le monde ! A moins d’avoir des problèmes cérébraux évidemment. C’est une question de temps et de techniques.

Comment ça marche concrètement ?

Je ne vais pas vous livrer tous mes petits secrets ! (rires) Je suis l’émetteur d’une énergie et l’autre le receveur. Il s’agit de magnétisme.

Vous parvenez à endormir des volontaires en une poignée de secondes...

Oui, je les regarde, je passe tout près d’eux, et même sans les toucher, ils s’effondrent ! Je n’ai pas de don, j’ai appris à développer des techniques, à ressentir ce qui se passe à l’intérieur de moi.

Comment avez-vous découvert cette discipline?

Mon grand-père, qui pratiquait déjà l’hypnose, m’a offert un livre sur le sujet quand j’avais 7 ans. Au début, j’étais attiré par le côté mystique, grimoire... Mais en me plongeant dans ce recueil, j’ai compris que c’était plus de la science que de la magie car ce sont des techniques qui aident à provoquer cet état hypnotique. La puissance de notre subconscient m’a fasciné !

Quand avez-vous commencé à pratiquer l’hypnose?

A 9 ans dans mon sous-sol. J’ai fait des tests de réceptivité sur un ami et j’ai vu qu’il y était très sensible. J’ai alors voulu approfondir le sujet en autodidacte. J’ai ensuite suivi des cours de perfectionnement en sophrologie pour combiner les spectacles avec la thérapie en cabinet où j’aidais mes patients à se libérer de phobies, d’addictions...

Vous avez pris le pseudonyme Messmer...

Oui, en l’honneur d’un des pionniers du magnétisme, le médecin autrichien Franz-Anton Mesmer, et pour créer un fossé entre vie professionnelle et vie privée. Je me bats d’ailleurs pour que mon nom n’apparaisse pas. Sinon tout le monde peut me trouver et ça m’énerve car certains pensent que j’ai des dons de guérisseur ! Un jour, un homme a débarqué à un barbecue chez moi, avec sa fillette, pour me demander de la guérir d’une leucémie...

Avez-vous déjà été hypnotisé ?

J’ai voulu vivre cette expérience quand j’étais plus jeune avec un hypnotiseur de spectacle. J’ai senti un truc sans aller trop loin. Comme j’exerçais déjà ce métier, j’ai tellement voulu comprendre comment il faisait que je suis resté dans l’intellect, dans la logique, j’analysais ses mouvements, j’analysais tout !

Et votre conjointe, l’avez-vous déjà hypnotisée ?

Oui, Bellair a vécu l’expérience sur scène ! A l’époque, je signais des dédicaces après le spectacle et elle m’a demandé comment faire ça soi-même. Enfin une personne qui me posait la bonne question ! C’était le début de notre histoire. Elle est aussi devenue mon assistante. Et mes fils, Cédérick et Antoine, ont leur propre show d’hypnose : les Somnifrères.

Quels sont vos projets ?

Mon but ultime serait de créer une école pour y enseigner mes connaissances afin que les gens apprennent à se servir de cette science par eux-mêmes. On est en tous capables !

En spectacle le 8/12 au Forum de Liège ; le 6/1 au RTL Spiroudome de Charleroi ; le 30/1 au Cirque Royal de Bruxelles, le 12/6 au Wex de Marche-en-Famenne. https://messmer.ca

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