Eaux lentes sur Venise de Françoise Cruz

Au dix-huitième siècle, l’activité commerciale de Venise s’étiole doucement mais son rayonnement culturel est immense. Venise est par excellence, la ville la plus élégante et la plus raffinée d’Europe. Rousseau, Casanova et Vivaldi s’y sont croisés.

Vivaldi,  » le prêtre roux  » était maître de musique à l’Ospedale della Pietà. C’était une sorte d’orphelinat, un établissement pour les filles non désirées et abandonnées. Elles étaient éduquées, nourries et logées, mais on les faisait travailler dur. Les musiciennes constituaient l’élite de la Pietà. Du temps de Vivaldi, elles étaient 60 ou 70 dans le choeur et l’on venait du monde entier pour les écouter.

Françoise Cruz nous fait découvrir à travers le journal intime de Leona et Clemenza leur vie simple et laborieuse. Les premiers émois amoureux de deux toutes jeunes filles, les rires et les jalousies, la musique, les concerts, le badinage et le carnaval émaillent ce récit.

Françoise Cruz fait revivre la ville et donne une dimension poétique à son récit. Nous éprouvons de la tendresse pour ces jeunes filles, artistes méconnues et passionnées. C’est un court roman absolument touchant et plein de tendresse.

Eaux lentes sur Venise de Françoise Cruz, Naïves livres, 280p.

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