Perle du temps de Louis XV et demeure familiale classée

En octobre, le Château de Deulin resplendira de toute l'élégance de sa restauration. Stephane de Harlez, antiquaire et propriétaire du Château de Deulin, a hérité du château à l'âge de 25 ans et a réussi à rendre lustre et vie à la demeure familiale. Années après années, avec son épouse Dominique, il redonnera son aspect originel à chaque pièce de l'ancien pavillon de chasse imaginé par Guillaume-Joseph de Harlez à l'acquisition de Deulin en 1758. " Ces 40 ans, dérisoires dans les 255 ans que compte cette belle jeune dame qu'est restée Deulin, je les lui ai largement consacrés en y vivant avec ma famille et en veillant sur elle comme Hestia, déesse grecque du foyer. Que d'heures, de mois et d'années passés à chercher une couleur d'époque, un artisan maîtrisant le savoir-faire d'autrefois, un meuble, une étoffe ou une essence d'arbre appropriée !" commente Stéphane de Harlez. Le domaine se dota en 2006 d'un nouvel espace sous la forme d'une ancienne ferme réaménagée. Alliant charme et prestige, le lieu attire de nombreuses réceptions, notamment de mariage.

Précurseurs du genre lorsqu'ils organisaient leurs premières Portes Ouvertes au Château de Deulin voici plus d'un quart de siècle, les antiquaires Stéphane et Dominique de Harlez l'ont également été en invitant des confrères à rejoindre l'événement. La démarche se distingue des foires et salons d'antiquaires par un choix restreint de participants et l'interprétation des différents lieux du château par ceux-ci.

Salon d'Automne: les exposants

Eclectisme et qualité, élégance et art de vivre signent définitivement le Salon d'Automne. C'est un florilège d'histoire, d'arts et d'époques que rassemble et donne à découvrir l'ensemble des exposants. En voici un aperçu :

Pierre-Emmanuel Beguin : bijoux et arts de la table

Arnaud et Sylvie de Spa : Jolités de Spa, objets, meubles et tableaux anciens

Galerie Raf van Severen : Tableaux du XXème siècle

Simon de Harlez : mobiliers suédois anciens et vintage

Etienne Roland : kilims, textiles anciens et sièges en kilims anciens

Franck Van Laer : objets et mobilier du XIXème siècle

Libertas Gallery : Tableaux de maîtres du XVIIème au XIXème siècle et impressionnistes

Dominique et Stephane de Harlez : objets et mobilier du XVIIIème siècle

Rencontres photographiques: Princesses et hijras

Les Princesses, Lydie Nesbadba
© Les Princesses, Lydie Nesbadba

Chaque année, Dominique de Harlez invite un ou une artiste à présenter son travail. Sa rencontre avec Lydie Nesvadba fut déterminante. La photographe bruxelloise présentera 5 travaux de la série 'Les Princesses', mais aussi des portraits de hijras qui sont des travestis ou transsexuels de Dhaka au Bangladesh. Ici, les photos ont été prises dans les bidonvilles de Bombay, celles qu'elle appelle "Les Princesses" ont cette beauté dans l'attitude et la droiture qui impose le respect.

Face à cette humilité, Lydie essaie de dévoiler leur identité. "Elles sont un point de départ à mes rencontres photographiques. Il y a 3 ans elles ont servi de support à un projet humanitaire à Bombay 'Barefoot Acupuncturists', aujourd'hui je les lie à ces humains qui luttent pour exister en tant que femme alors que la nature les a faites homme. Il y a dans les deux séries un troublant mélange de force, de volonté et de fragilité qui me touche" commente la photographe.

Infos pratiques :SALON D'AUTOMNE AU CHÂTEAU DE DEULIN

Château de Deulin, rue du Château à 6990 Deulin

Les samedis 1 et 8 octobre 2016, les dimanches 2 et 9 octobre 2016.

De 11 à 19 heures. Prix d'entrée : 5 euros par personne.

Renseignements : 084 46 66 16 ou www.espacedeulin.be

En octobre, le Château de Deulin resplendira de toute l'élégance de sa restauration. Stephane de Harlez, antiquaire et propriétaire du Château de Deulin, a hérité du château à l'âge de 25 ans et a réussi à rendre lustre et vie à la demeure familiale. Années après années, avec son épouse Dominique, il redonnera son aspect originel à chaque pièce de l'ancien pavillon de chasse imaginé par Guillaume-Joseph de Harlez à l'acquisition de Deulin en 1758. " Ces 40 ans, dérisoires dans les 255 ans que compte cette belle jeune dame qu'est restée Deulin, je les lui ai largement consacrés en y vivant avec ma famille et en veillant sur elle comme Hestia, déesse grecque du foyer. Que d'heures, de mois et d'années passés à chercher une couleur d'époque, un artisan maîtrisant le savoir-faire d'autrefois, un meuble, une étoffe ou une essence d'arbre appropriée !" commente Stéphane de Harlez. Le domaine se dota en 2006 d'un nouvel espace sous la forme d'une ancienne ferme réaménagée. Alliant charme et prestige, le lieu attire de nombreuses réceptions, notamment de mariage. Précurseurs du genre lorsqu'ils organisaient leurs premières Portes Ouvertes au Château de Deulin voici plus d'un quart de siècle, les antiquaires Stéphane et Dominique de Harlez l'ont également été en invitant des confrères à rejoindre l'événement. La démarche se distingue des foires et salons d'antiquaires par un choix restreint de participants et l'interprétation des différents lieux du château par ceux-ci. Eclectisme et qualité, élégance et art de vivre signent définitivement le Salon d'Automne. C'est un florilège d'histoire, d'arts et d'époques que rassemble et donne à découvrir l'ensemble des exposants. En voici un aperçu :Pierre-Emmanuel Beguin : bijoux et arts de la tableArnaud et Sylvie de Spa : Jolités de Spa, objets, meubles et tableaux anciensGalerie Raf van Severen : Tableaux du XXème siècleSimon de Harlez : mobiliers suédois anciens et vintageEtienne Roland : kilims, textiles anciens et sièges en kilims anciensFranck Van Laer : objets et mobilier du XIXème siècleLibertas Gallery : Tableaux de maîtres du XVIIème au XIXème siècle et impressionnistesDominique et Stephane de Harlez : objets et mobilier du XVIIIème siècleChaque année, Dominique de Harlez invite un ou une artiste à présenter son travail. Sa rencontre avec Lydie Nesvadba fut déterminante. La photographe bruxelloise présentera 5 travaux de la série 'Les Princesses', mais aussi des portraits de hijras qui sont des travestis ou transsexuels de Dhaka au Bangladesh. Ici, les photos ont été prises dans les bidonvilles de Bombay, celles qu'elle appelle "Les Princesses" ont cette beauté dans l'attitude et la droiture qui impose le respect. Face à cette humilité, Lydie essaie de dévoiler leur identité. "Elles sont un point de départ à mes rencontres photographiques. Il y a 3 ans elles ont servi de support à un projet humanitaire à Bombay 'Barefoot Acupuncturists', aujourd'hui je les lie à ces humains qui luttent pour exister en tant que femme alors que la nature les a faites homme. Il y a dans les deux séries un troublant mélange de force, de volonté et de fragilité qui me touche" commente la photographe.