Cet été-là de Véronique Olmi

Comme chaque année, trois couples de quadras se retrouvent en famille au bord de la mer pour le 14 juillet. Comme chaque année, ils renouent avec leurs habitudes et leurs fous rires... et taisent leurs petits secrets, leurs douleurs et leurs doutes.

Sauf que cette année ne s’annonce pas comme les autres. Cet été-là, ils rencontrent Dimitri, jeune homme mystérieux et gracile, dont la réserve cache une détermination farouche. Qui est-il ? Que veut-il ? Sans vraiment s’en rendre compte, l’adolescent va déclencher un séisme d’émotions et d’interrogations chez ces touristes en apparence si sûrs d’eux. Très vite, le roman fonctionne comme un véritable suspense teinté d’une nostalgie douce-amère. Habilement, Véronique Olmi aborde les grands sujets universels – de l’amour à l’amitié en passant par les désillusions de la vie – sans tomber dans la facilité ou la mièvrerie. On a l’impression d’assister à un film de Claude Sautet, de renouer avec l’esprit des  » Petits mouchoirs  » de Guillaume Canet, de retrouver ces scènes de grandes tablées au soleil, où les rires fusent pendant que des larmes coulent en cuisine et que les personnages jouent à cache-cache. C’est l’histoire de Delphine, Denis et les autres. C’est un peu notre histoire.

Cet été-là, Véronique Olmi, Grasset, 283 p.

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