© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.RMN-Grand Palais - Adam Rzepka, Sabam Belgium, 2019

Brancusi, star d’Europalia Romania 2019

Ann Heylens Journaliste

Tous les deux ans, le festival culturel Europalia vous fait découvrir la culture et l’histoire d’un nouveau pays. Cette année, la Roumanie est à l’honneur avec une exposition consacrée au sculpteur Constantin Brancusi.

La Roumanie, c’est bien plus que Dracula et le folklore. Ce pays a assuré la présidence de l’Union européenne au premier semestre de l’année 2019, et il y a exactement 30 ans, le régime communiste du dictateur Ceausescu est tombé. Toutes des raisons qui donnent envie d’en apprendre plus sur la Roumanie. Et pour cela, quoi de mieux que de profiter de 200 événements, dans 50 lieux différents ?

Le sculpteur roumain Constantin Brancusi (1876-1957) est au centre d’une exposition au Bozar de Bruxelles. Grâce à ses sculptures fascinantes, il est considéré comme l’un des sculpteurs les plus influents du XXe siècle et un pionnier du modernisme. C’est la première fois qu’une exposition personnelle est consacrée à Brancusi dans notre pays, et le musée Bozar dévoile pour l’occasion des chefs-d’oeuvre internationaux de l’artiste. Il y aura notamment La Muse endormie, Le Baiser et Leda. Des oeuvres de son professeur Auguste Rodin et de ses contemporains Modigliani et Man Ray seront également exposées.

L’exposition se concentre également sur la vie de Brancusi, qui est né dans la campagne roumaine et est allé étudier l’art à Bucarest. On découvre alors qu’au cours d’une de ses tournées en Europe, l’homme travailla brièvement dans l’atelier de Rodin.

Les sculptures en série sont sa marque de fabrique, des séries en constante évolution. Une tête d’enfant représentée de façon réaliste se transforme par exemple en une oeuvre ovale, presque abstraite. Un oiseau magique, dérivé de contes populaires, est étiré de telle sorte qu’il n’exprime que le concept de « s’envoler ». Un baiser devient finalement un motif graphique. Son atelier et sa fascination pour la danse et le mouvement sont également mis à l’honneur. L’exposition consacre aussi une partie au côté « photographe » de Brancusi.

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