21 avril: en baver, mais avec le sourire, à Riemst

Notre groupe était presque au complet (20 participants sur 25) pour le parcours d’entraînement à Riemst ce dimanche 21 avril. Mais ces 85 kilomètres (au lieu des 75 annoncés) ont été fort éprouvants pour moi. Un point positif, néanmoins : j’ai relativement moins peiné sur les pentes de la Hesbaye et du Limbourg néerlandais.

C’est peut-être dû au temps : dans la plus grande partie de la Belgique, il faisait ensoleillé, alors que l’est du pays est demeuré nuageux et frisquet. Ou à la distance. Nous avions choisi le parcours de Sporta de 75 km, mais à la fin du circuit, mon compteur kilométrique en affichait 85 (c’est vrai : je me suis deux fois trompé de chemin, mais le parcours faisait quand même plus de 75 kilomètres). Et c’est une distance que je n’avais jamais parcourue d’une traite à vélo.

Quoiqu’il en soit, lors des derniers kilomètres, j’étais sur les rotules. J’étais aussi – shame on you, Ludo – un des derniers arrivants après 4 heures de trajet (pause ravitaillement incluse). Comme explication, je ne peux qu’invoquer le fait que je n’ai toujours pas réussi à respecter mon programme d’entraînement et à m’entraîner au moins une fois par semaine (si ce n’est une soirée hebdomadaire de vélo d’appartement au club de fitness). Cela doit vraiment changer à partir de cette semaine, si je veux parvenir au sommet du Ventoux.

Je ne peux absolument rien reprocher au parcours de ce dimanche. Après une longue course à plat le long du Canal Albert, nous avons suivi de belles pistes cyclables en province de Liège, dans les Fourons et le Limbourg néerlandais avant de rentrer vers Riemst. Pour beaucoup de participants, il s’agissait d’une première rencontre avec une région inconnue. Bien évidemment, le parcours comptait un certain nombre de raidillons. Ceux-ci étaient généralement plus longs que lors de notre parcours d’entraînement à Oudenaarde, mais moins pentus. La montée du Canal Albert, aux abords d’Eben-Emael, était par exemple longue d’un kilomètre, mais je n’ai jamais dû rouler sur mon petit plateau. Il y avait donc un peu de gaieté dans cette difficulté...

 » Absolument aucune courbature « 

Au sein de notre groupe de Plus Magazine et de ses 20 membres présents, j’ai entendu des commentaires très différents : certains m’ont dit par la suite qu’ils avaient, eux aussi, trouvé le parcours éprouvant. D’autres se sont échappés rapidement et semblent être parvenus à l’arrivée sans aucun souci. Par exemple, Reinout nous a fait savoir qu’il avait avait effectué avec Philippe un chouette parcours en 3h36.  » A la fin, j’ai encore pu pousser un sprint de 4 kilomètres et à l’arrivée, je me sentais toujours gaillard. Le jour suivant, je n’avais absolument aucune courbature. « 

Nos membres désireux de gravir le Ventoux avec un vélo classique ou un mountain bike sont eux aussi arrivés à bon port, en ayant parcouru le circuit à leur propre rythme. Du côté de nos cyclistes féminines, Maria (à droite, sur la photo) roulait pour la dernière fois avec un classique deux-roues. Elle a fait l’acquisition d’un vélo de course avec des pédales à cales, mais désire encore se familiariser avec celles-ci à la maison, afin de se sentir en sécurité.

21 avril: en baver, mais avec le sourire, à Riemst

Pour leur part, Paul et Jacqui se sont permis de fanfaronner : ils sont ont encore parcouru une grande partie du circuit de 115 kilomètres et sont parvenus à monter la côte du Cauberg (le passage de l’Amstel Gold Race qui ne pardonne pas). Selon eux, le Cauberg n’était pas si difficile. Il s’agit surtout de continuer à rouler à son propre rythme le long de la pente...

Abandon d’Esther et de François

Une bonne nouvelle à signaler : les liens du groupe du Ventoux de Plus Magazine semblent se resserrer de plus en plus. Nous nous appelons les uns les autres par notre prénom, nous nous envoyons mutuellement des emails, échangeons blagues et anecdotes, etc.

Malheureusement, dans le même temps, il y a également une mauvaise nouvelle à annoncer : deux participants ont décidé d’abandonner. Le couple formé par Esther Geldof et François Truyens craint de ne pas pouvoir assez s’entraîner et estime que la montagne est, au propre comme au figuré, trop difficile à surmonter. Par email, plusieurs membres de notre groupe les ont chaleureusement encouragé à poursuivre l’aventure. Mais à Riemst, ils manquaient à l’appel. Dommage.

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