Une fois assuré, le Belge se moque bien de ses assurances

Il est pourtant recommandé d’en faire le bilan à l’occasion pour gagner des sous et éviter les mauvaises surprises.

Si neuf Belges sur dix s’estiment bien assurés, un Belge sur trois ignore ou ignore partiellement par quelles assurances il est couvert. C’est ce qui ressort d’une récente enquête commandée par CBC. Plus de 1.000 personnes ont été interrogées par l’institut Ipsos. L’échantillon serait représentatif de la population belge âgée de 18 à 70 ans.

« Les revoir à chaque moment important de sa vie »

« Les assurances ne sont clairement pas un sujet de prédilection pour les Belges qui, une fois assurés, ne s’en préoccupent plus, estime Patrick Dallemagne, directeur de CBC Assurances, nos compatriotes se positionnent dans une logique bien plus réactionnelle face à un évènement que dans une réflexion régulière de la pertinence de leur couverture. C’est donc assez logiquement qu’ils revoient peu les assurances dont ils disposent. S’il n’est pas nécessaire de les revoir chaque année, jeter un oeil attentif à son portefeuille d’assurances notamment à chaque moment important de sa vie comme l’achat/rénovation d’une maison ou la naissance d’un (petit)-enfant, est pourtant indispensable... »

La vie évolue inévitablement. Le fait que les enfants se servent de la voiture des parents très souvent peut avoir des conséquences néfastes en matière d’indemnisation. Ou alors vos parents sont entrés en maison de repos, mais n’ont jamais pensé à résilier leur assurance gens de maison, qui date du temps où une personne à journée venait les aider à leur domicile... Inutile et coûteux. Autre cas de figure : après une rénovation, le consommateur oublie souvent de faire adapter son assurance, ce qui peut donner lieu à de désagréables surprises en cas d’indemnisation d’un sinistre. Vous pouvez aussi avoir plusieurs protections juridiques en doublon dans vos contrats. Le conseil est donc de s’adresser à votre spécialiste pour faire le ménage dans vos assurances.

Comme vous avez confiance, vous n’agissez plus !

Et contrairement aux idées reçues, « le fait que les Belges se soucient peu de leurs assurances peut être interprété comme un signe de confiance, estime Pierre Devolder, professeur à l’Institut de statistique, biostatistique et sciences actuarielles de l’UCLouvain. Globalement, l’étude donne une image assez apaisée de la relation du Belge avec le monde de l’assurance, loin des clichés négatifs en la matière. »

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