© Getty Images/iStockphoto

Un rendez-vous chez le dentiste prévu ? Pensez à assurer vos dents !

Couronnes, bridges, implants, prothèses... ça coûte cher ! Une assurance soins dentaires est plus qu’utile. Mais il faut la souscrire des mois à l’avance.

La pose d’un implant ou d’une couronne coûte en moyenne 1.600 €. La sécurité sociale n’intervient que pour une cinquantaine d’euros. Les soins dentaires coûtent cher. Un Belge sur trois envisage d’ailleurs de reporter un rendez-vous chez le dentiste pour des raisons financières, selon le dernier baromètre de l’assureur DKV. Ce dernier est le seul assureur privé qui propose des assurances soins dentaires pour les clients individuels. Pour le reste de l’offre, il faut se tourner vers les mutuelles.

Mais quelles sont les différences entre un assureur privé et une mutuelle ? Existe-t-il un délai d’attente ? La réponse est oui. Dans les mutuelles, vous payez une prime complète dès le premier jour d’affiliation, mais généralement vous ne bénéficiez des remboursements qu’après un stage d’attente d’au moins six mois auxquels s’ajoutent des stages d’attente spécifiques pour pouvoir bénéficier du remboursement maximum de certains soins. Il faut en général attendre la troisième année avant de pouvoir bénéficier de remboursements maximums (plafonnés).

Un exemple ? Dentalia Plus (Partenamut) rembourse jusqu’à 350 € la première année d’affiliation, jusqu’à 650 € la deuxième et jusqu’à 1.250€/an dès la troisième année d’affiliation. Notons que la limite d’âge pour l’affiliation est fixée à 64 ans. Le taux de remboursement est de 100 % pour les soins dentaires préventifs et de 80 % du montant à charge de l’assuré pour la petite chirurgie buccale, les prothèses, les implants, etc. Ce taux de 80 % ne vaut que si l’assuré a eu  » un comportement préventif « , s’il a rendu visite à son dentiste au moins une fois dans l’année. A défaut, le taux de remboursement chute à 50 %. Pour les prestations relevant de l’orthodontie le taux est invariablement fixé à 60 %

Tant dans les mutuelles que dans le privé, un stage d’attente est prévu pour certains remboursements !

Chez l’assureur privé

Chez l’assureur privé DKV, pour certaines garanties, un délai d’attente est également prévu. C’est par exemple le cas pour l’orthodontie et la parodontologie. Le stage d’attente est de 12 mois. La couverture est de 1.500 € par an. Elle rembourse jusqu’à 80 % des soins dentaires, parodontaux, orthodontiques et les prothèses dentaires. Pour les soins préventifs et conservateurs, par contre, il n’y a pas de stage d’attente.

Si tout le monde peut a priori souscrire une assurance soins dentaires chez DKV, certaines conditions sont d’application. Les candidatsassurés ne peuvent pas avoir plus de... quatre dents manquantes pour certains soins. Les traitements orthodontiques sont exclus après 40 ans et les traitements parodontaux ne sont plus pris en charge après 65 ans. Dans les mutuelles, il n’y a pas de dossier médical à faire remplir.

Une DKV Smile revient à 201,68 € par an pour une personne de 60 ans. Une Dentalia Plus revient à 22,85 €/mois pour un sexagénaire ou 274,20 € l’année. Chiffres arrêtés en octobre 2018.

Alors, que choisir ? Difficile de répondre à cette question.  » Budget & Droits  » dans sa dernière enquête sur les remboursements des soins dentaires n’attribuait aucun  » Maître-Achat « . Leur conclusion à  » Faut-il souscrire une assurance dentaire ?  » était la suivante : oui, si vous savez déjà que vous aurez des problèmes dans le futur. Probablement non,  » si votre dentition est saine et que vous rendez qu’une à deux fois par an chez le dentiste. « 

Contenu partenaire