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Un employeur sur 2 envisage d’augmenter ses effectifs d’ici fin 2021

Un employeur sur deux prévoit d’augmenter ses effectifs d’ici la fin de l’année, tandis qu’un sur cinq prévoit de les réduire, selon le baromètre trimestriel de ManpowerGroup, publié mardi. La prévision nette d’emploi calculée par le groupe atteint son plus haut niveau depuis le lancement de son baromètre en 2003.

« Le succès de la campagne de vaccination et les assouplissements des mesures sanitaires ont renforcé la confiance des employeurs en Belgique et dans le monde », explique le directeur de ManpowerGroup BeLux, Philippe Lacroix. « Les employeurs ne parviennent par ailleurs pas à remplir suffisamment rapidement leurs postes vacants en raison des pénuries de talents, qui atteignent des niveaux record depuis quinze ans pour le deuxième trimestre consécutif. »

Les pénuries permanentes de main-d’oeuvre touchent encore 77% des employeurs belges sondés par ManpowerGroup, un chiffre en diminution de six points par rapport au trimestre précédent mais toujours au plus haut depuis 15 ans.

Les intentions de recrutement sont particulièrement fortes dans les secteurs de la finance, de l’assurance, de l’immobilier et des services aux entreprises. Viennent ensuite le commerce de gros et de détail et l’industrie manufacturière. Les services publics, la santé, l’éducation et la construction sont également demandeurs.

La formation comme solution

La formation s’impose dès lors comme la priorité à court terme pour les départements de ressources humaines et beaucoup d’entreprises se préparent à lancer de nouvelles initiatives en ce domaine au cours des six prochains mois. Trente pour cent des 520 employeurs sondés fin juillet prévoient de lancer des nouveaux programmes de formation technique, 26% vont renforcer les compétences des managers et 25% prévoient de proposer des nouvelles formations pour améliorer les soft skills (communication, time management, etc.)

« Dans un monde qui change toujours plus vite, qui s’automatise, se digitalise et devient virtuel, les compétences sont plus que jamais sous pression et sont menacées d’obsolescence. Dès lors, après le ‘jobs, jobs, jobs’, c’est ‘formations, formations, formations’ qui est le slogan d’actualité sur le marché de l’emploi », conclut Philippe Lacroix.

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