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Trois questions sur la prime de fin d’année

Qui dit décembre, dit dernier mois de l’année, mais aussi cadeaux. Une prime de fin d’année est donc plus que bienvenue. Mais y avez-vous toujours droit ? Quid si vous étiez au chômage temporaire pour cause de force majeure ?

1. Tout le monde a-t-il droit à une prime de fin d’année ?

La prime de fin d’année n’est pas donnée à tout le monde. Vous n’y avez droit que s’il existe une convention collective à ce sujet au sein de votre secteur ou de votre entreprise, ou si elle est prévue dans votre règlement du travail ou votre convention individuelle de travail. Il y a aussi des employeurs qui ont pris l’habitude de verser une prime de fin d’année à leur personnel, sans que cet accord soit explicitement prévu. D’autres préfèrent même réclamer leur prime de fin d’année.

2. Le chômage temporaire causé par le coronavirus affecte-t-il ma prime de fin d’année ?

Malheureusement, oui. Les mois que vous n’avez pas prestés ne comptent pas comme « jours de travail » pour le calcul de votre prime. Le gouvernement a décidé d’assimiler le chômage pour cause de coronavirus à des jours prestés, mais cela ne s’applique qu’au calcul des congés annuels et du pécule de vacances, et non au calcul de la prime de fin d’année. Toutefois, il existe des secteurs qui assimilent également la période de chômage temporaire à la prime de fin d’année (l’hôtellerie et la restauration ou les travailleurs de l’industrie chimique).

3. Les chômeurs temporaires reçoivent-ils des indemnités ?

Pour les travailleurs qui sont restés longtemps en chômage temporaire, l’ONEM paiera un supplément à la prime de fin d’année. Les travailleurs qui ont été au chômage temporaire au moins 52 jours en 2020 recevront un complément de 10 euros par jour supplémentaire de chômage temporaire au-delà de ces 52 jours. Pour tout travailleur répondant aux conditions, le complément total s’élèvera toujours au minimum à 150 euros.

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