© iStock

Télétravail, pas de retour à la situation antérieure

Il n’y aura pas vraiment de rétropédalage en matière de télétravail. C’est ce que dit une grande enquête menée auprès des patrons. Le travail à la maison sera bien proposé aux collaborateurs une partie de la semaine. Mais pas partout. Trois patrons sur dix sont réticents.

L’UCM (défense et services aux indépendants en Wallonie et à Bruxelles) a interrogé les employeurs-clients de son secrétariat social sur le télétravail. Se basant sur un échantillon représentatif de 700 employeurs de petites et moyennes entreprises, il apparaît que 43,7% pratiquent le télétravail alors qu’ils étaient à peine 10% avant la pandémie.

Et quand la crise sera terminée ? Il n’y aura pas de retour à la situation antérieure. Les employeurs qui ont instauré le télétravail par obligation, sont globalement séduits. Ils constatent une amélioration de la productivité et proposeront donc à leurs salariés de travailler à domicile pendant une partie au moins de la semaine. Ils sont donc 58% à vouloir pérenniser le travail à domicile, dans des formules très variables mais souvent pour un jour ou deux par semaine.

Pas pour tout le monde

L’enquête indique cependant que les situations vécues sont très diverses et très nuancées. Il faut se garder de généraliser. Le télétravail peut être mal vécu par certains patrons. Les petites entreprises, généralement en contact direct avec les clients, ne sont bien souvent pas en mesure d’instaurer le télétravail. Et parmi les employeurs qui pratiquent le télétravail malgré tout, 31% pensent que cela nuit au bon fonctionnement et aspirent à y mettre fin.

Les freins au télétravail sont :

Source : UCM.

Contenu partenaire