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Seuls 8% des titulaires de profession libérale ont maintenu une activité normale

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Avocats, notaires, architectes... L’impact de la crise sur les professions libérales est violent. Pas moins de 70% des Belges qui exercent une profession libérale disent avoir « beaucoup moins de travail ». Seuls 8% ont maintenu une activité normale.

Cette forte réduction de l’activité est inévitable. Dans beaucoup de métiers libéraux, la relation est « intuitu personae » pour reprendre le terme juridique. La proximité physique avec la personne est indispensable.

La difficulté à travailler se marque évidemment sur les résultats immédiats. L’inquiétude à court terme porte sur les revenus du ménage (74 %) et les problèmes de trésorerie (62 %).

La situation ne va pas se rétablir lors du déconfinement. Les titulaires de profession libérale sont 41% à dire qu’ils augmenteront leur temps de travail, mais cela ne suffira pas. Ils sont 53% à prévoir une perte de clientèle, 64% à penser que leur chiffre d’affaires dans trois mois restera inférieur à son niveau d’avant-crise.

Ils attendent donc des mesures de relance et avancent leurs revendications :

  • exonération des cotisations sociales d’indépendant (78 %) ;
  • baisse provisoire du taux de TVA (61 % des répondants) ;
  • prolongation de la durée de remboursement des crédits suspendus (39 %) ;
  • report de la perception du précompte immobilier (30 %) et gel de son indexation (32 %).
  • Ils proposent également d’agir sur le paiement des loyers (réduction ou report), de réduire la pression fiscale, de prévoir un accompagnement, d’élargir les indemnités régionales, etc.

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