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Qui prend soin des aidants proches ?

Olivia Lepropre
Olivia Lepropre Journaliste

Être aidant proche en demande plus que ce qu’on croit. Mais qui s’occupe d’eux ?

Notre pays compte environ un million d’aidants proches. Ils sont des enfants, des amis, des voisins,... se souciant d’un parent ou d’un conjoint malade, d’un enfant ayant un handicap ou ayant besoin de soins supplémentaires. Une tâche pas toujours évidente, qui demande du temps, et qui n’est pas toujours considérée à sa juste valeur.

Différentes relations

Beaucoup de relations gravitent autour de l’aidant proche. Tout d’abord, la personne à qui il vient en aide. Mais aussi sa propre famille (que pensent son conjoint et ses enfants de tant d’attention portée à quelqu’un d’autre ?), les autres soignants et la société en général (quel est son statut ? Volontaire ? Bénévole ?).

Un type de relation souvent mis de côté est le travail. Puisqu’on travaille de plus en plus tard, le nombre d’aidants proches qui travaillent va augmenter dans le futur. De nombreux employeurs ne sont pas conscients que certains membres de leur personnel sont aidants proches en dehors de leurs heures de travail. Ons Zorgnetwerk, une des six organisations reconnues en Flandre, s’est intéressée à la relation employeur-travail-aidants proches. Ses conclusions et recommandations sont à découvrir dans le numéro de novembre 2016 de Plus Magazine (n°331), ou en ligne via ce lien.

De bons accords (financiers)

A la base, être aidant proche n’est pas motivé par un facteur économique. Mais tôt ou tard viendront des questions d’ordre financier. C’est d’autant plus le cas lorsque cela vous demande de travailler moins, et donc de bénéficier d’un moindre salaire. Ou lorsque cela vous demande de parcourir pas mal de kilomètres. Cela peut aussi être la cas lorsque la personne que vous aidez vient chez vous, sa présence augmentant les coûts de chauffage, d’électricité et autres. Mieux vaut lister et s’accorder sur vos frais au plus tôt.

Quel statut ? Quel soutien ?

En tant qu’aidant proche, vous ne « travaillez » pas pour une organisation qui vous couvre si vous commettez une erreur. Si cela arrive, c’est votre assurance familiale personnelle qui s’en charge. Mieux vaut leur notifier que vous êtes aidant proche.

Vous n’avez pas droit à un remboursement des frais, comme un bénévole. Certaines communes donnent cependant une prime, d’autres non. Quoiqu’il en soit, avec par exemple une prime annuelle de 25€, vous ne saurez pas faire grand chose. Ce genre de prime représente plus un encouragement ou un signe d’appréciation qu’un véritable soutien financier.

Mais il important que l’aidant proche en bénéficie, afin d’être identifié comme tel, et ainsi avoir accès à des informations et des soutiens, car les communes peuvent fournir des types d’aide autres que financiers.

Dans le doute, mieux vaut se faire épauler. Toutes les informations sur www.aidants-proches.be

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