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Les flexi-jobs rencontrent le succès

Le cap des 10.000 travailleurs flexi-job a été franchi dans l’horeca. Le principe? Tout travailleur qui a un emploi au moins à 4/5 peut faire des heures supplémentaires peu onéreuses.

Le terme « nouveau travail » est déjà apparu à plusieurs reprises dans nos articles. Il est un fait qu’on cherche de nouvelles formules pour endre le travail plus « faisable » (meilleur équilibre vie privée – travail) et plus flexible. Le ministre de l’Emploi, Kris Peeters, a récemment lancé un plan pour moderniser le droit du travail dans les (secteurs d’) entreprises, moyennant accord entre les employeurs et les syndicats. Dix thèmes ont ainsi été proposés sur lesquels les partenaires sociaux doivent s’entendre, comme l’engagement des intérimaires pour une durée indéterminée, la création d’un cadre légal pour le télé-travail ou encore le paiement d’une indemnité de transition entre deux emplois.

Les flexi-jobs

Le système des flexi-jobs a été introduit dans l’horeca fin 2015. Depuis le 1er décembre, tout qui travaille au moins à 4/5 peut effectuer des prestations supplémentaires sans limite. Le flexi-job n’est pas soumis aux cotisations de sécurité sociale ordinaires: l’employeur paie uniquement une cotisation patronale spéciale de 25%. Pour le 1er trimestre 2016, ce sont déjà 10.095 travailleurs flexi-jobs qui ont été déclarés auprès de 3.266 employeurs. Deux sur trois des entreprises horeca occupent moins de 5 travailleurs, 84% ont moins de 10 travailleurs. Des chiffres qui ressortent des déclarations au service en ligne Dimona (Déclaration Immédiate/Onmiddellijke Aangifte) que les employeurs doivent faire pour toute entrée et sortie d’un travailleur à son service .

Les flexi-jobs sont soumis à certaines conditions: le travailleur qui preste un flexi job chez un employeur ne peut pas effectuer son travail à 4/5 chez lui. L’emploi à 4/5 doit être presté chez un autre employeur. Le travailleur flexi-job ne peut pas combiner le flexi-job avec une indemnité de rupture à charge du même employeur. Le travailleur exerçant un flexi-job ne peut pas non plus se trouver en préavis.

Extension possible après évaluation

Le gouvernement a introduit le système des flexi-jobs spécialement pour le secteur de l’horeca, un secteur à grande intensivité de travail mais qui a besoin de beaucoup de flexibilité. L’accord gouvernemental prévoit toutefois, après évaluation, une possible extension aux secteurs du commerce et de la construction. « Il est important pour les employeurs comme pour les employés que le travail au noir disparaisse. Les employeurs peuvent payer leurs travailleurs de manière tout à fait officielle et à tarif avantageux. Les employés sont assurés et se constituent des droits sociaux. C’est pourquoi je suis et reste un défenseur convaincu de l’extension à tous les secteurs à forte intensité de travail », explique Bart Tommelein, secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale.

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