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Les Belges prêts à diminuer leur consommation d’énergie cet hiver

Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Avec l’inflation galopante qui touche l’électricité et le gaz, quels comportements sont prêts à adopter les Belges alors que la situation devrait encore se dégrader cet hiver? La plupart se disent prêts à diminuer leur consommation d’énergie.

2 Belges sur 3 redoutent une hausse des tarifs de l’énergie cet hiver, selon une enquête menée par HelloSafe en juillet et en août. L’inquiétude des Belges devant la dégradation des prix de l’énergie semble fondée: on remarque qu’entre juillet 2021 et juillet 2022, le prix médian d’une offre d’électricité (1200 € en juillet 2022 contre 435 € un an avant) ou de gaz (2 333 € contre 809 €) a été multiplié par 3 sur l’ensemble du territoire national.

Quel comportement adopter face à la crise énergétique?

Si de nombreux Belges (69,6%) sont dans l’attente d’une nouvelle aide de l’État sur l’énergie, et espèrent une allocation moyenne de 642€ pour les aider à surmonter l’hiver, la plupart se disent prêts à faire des efforts de leur côté. Mais quel comportement sont-ils prêts à adopter?

  • Près des trois quarts des Belges (72,3%) se disent prêts à diminuer leur consommation d’énergie.
  • 22,3% des répondants envisagent l’installation d’appareils nouvelle génération moins énergivores.
  • 12,5% des répondants souhaitent se tourner vers des énergies plus vertes.
  • Enfin, 16,1% des sondés sont prêts à faire jouer la concurrence en changeant de fournisseur et trouver un meilleur tarif ailleurs.

Ne vous privez pas totalement de chauffage

Réduire sa consommation, c’est privilégier un gros pull en automne et limiter les températures intérieures en hiver. Il est notamment recommandé de régler son thermostat à 19° dans les pièces où l’on se trouve. Mais certains, par peur de ne pas pouvoir payer la facture, prévoient de prendre des mesures plus drastiques et de se priver complètement de chauffage cet hiver. Au détriment de leur propre santé... Voici les risques que vous encourez:

  • Plus grande sensibilité aux pathologies hivernales: c’est-à-dire le rhume, l’angine, la grippe, la gastro-enthérite...
  • Risque accru de maladies cardiovasculaires: les basses températures provoquent un rétrécissement des vaisseaux sanguins, « ce qui peut entraîner des troubles cardiovasculaires, notamment des cardiopathies ischémiques (CI), des maladies coronariennes, des accidents vasculaires cérébraux, des hémorragies sous-arachnoïdiennes et même parfois la mort », selon l’OMS.
  • Apparition ou aggravation des crises d’asthme: l’air froid affecte également la fonction des voies respiratoires. Les personnes souffrant de problèmes respiratoires existants, comme l’asthme ou la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), sont les plus à risque.
  • Risque accru d’infections respiratoires: les virus du rhume et de la grippe se développent plus rapidement à des températures plus froides et dans des environnements humides et mal ventilés. Une exposition à long terme au froid et à la moisissure peut également affecter notre réponse immunitaire, entravant notre capacité à combattre les infections respiratoires.

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