Les allocations familiales prolongées

Depuis le 1er janvier 2012, le stage d’attente imposé aux jeunes après leurs études avant d’avoir droit aux allocations de chômage est passé de 9 à 12 mois avant qu’ils n’aient droit aux allocations de chômage. Il a été décidé de prolonger aussi l’octroi des allocations familiales.

Pendant les négociations de la fin 2011, le gouvernement a multiplié les nouvelles mesures dans tous les domaines de la vie quotidienne. Certaines ont déjà fait couler beaucoup, comme les pensions (anticipées). D’autres sont passées dans une sorte de fatalité résignée. Ainsi, depuis le 1er janvier dernier, le stage d’attente imposé aux jeunes en fin d’études avant de pouvoir accéder aux allocations de chômage a fait peau neuve : il s’est transformé en stage d’insertion professionnelle et est passé de neuf à douze mois !

Par ailleurs, la réglementation des allocations familiales ne prévoyait jusqu’ici d’octroyer des allocations familiales que pendant 6 ou 9 mois, en fonction de l’âge du jeune en stage d’attente. Et cette réglementation n’avait pas été adaptée aux nouvelles mesures gouvernementales.

Pour pallier cette divergence entre les deux réglementations, Philippe Courard (PS), secrétaire d’Etat aux familles, a pris un arrêté modificatif qui prolonge de trois mois le paiement des allocations familiales. Grâce à cette mesure, les jeunes demandeurs d’emploi peuvent désormais bénéficier de leurs allocations familiales tant qu’ils ne perçoivent pas de salaire ou d’allocations de chômage, soit pendant 12 mois ( à condition évidemment qu’ils restent dans les conditions d’octroi : moins de 25 ans, pas de revenus de remplacement, etc.). En effet, le nouvel arrêté modificatif entre en vigueur avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

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