Le télétravail ne sera plus l’exception

Le télétravail est appelé à devenir structurel alors qu’un collaborateur sur trois continuera à télétravailler après la crise, ressort-il d’une enquête menée par le secrétariat social SD Worx et l’Union wallonne des entreprises (UWE), citée dans L’Echo.

Selon 92% des entreprises wallonnes interrogées, le télétravail se déroule aussi bien, voire mieux que prévu. Le télétravail devrait donc poursuivre son développement. Neuf employeurs sur dix vont continuer à offrir à leurs collaborateurs la possibilité de faire du télétravail. Ils n’étaient que 50% avant la crise.

Quant au recours effectif au télétravail, il progresse également, puisque la proportion de travailleurs qui devraient continuer à travailler depuis leur domicile passe de 33 à 43%. Deux employeurs sur cinq veulent augmenter le télétravail. « Les collaborateurs sont demandeurs et les employeurs en voient les bénéfices », observe Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’UWE.

Un troisième constat est tiré: le télétravail est appelé à devenir structurel. Après la crise, une personne sur trois travaillera de manière structurelle depuis son domicile. Pour une majorité, il s’agira de 1 à 2 jours de télétravail par semaine. La fréquence hebdomadaire du télétravail augmente légèrement par rapport à la période avant la crise.

« Le télétravail structurel demande l’adoption d’une politique formelle et écrite, avec entre autres une indication claire sur la fréquence du recours au télétravail », précise Hugues Thibaut de SD Worx. Or, près de sept employeurs sur dix n’ont pas encore élaboré de politique formelle et écrite en la matière.

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