La performance énergétique des bâtiments a un impact sur les loyers

Le tarif des logements performants d’un point de vue énergétique pourrait augmenter, alors que ceux des moins performants resterait stable, rapporte Sudpresse sur base d’une analyse de l’Observatoire wallon des loyers publiée par le Centre d’études en habitat durable (CEHD).

Entre 2018 et 2019, les loyers moyens pour les logements de classe A ont augmenté de 18%, contre +6,9% pour les logements de classe B, +2,7% pour ceux de classe C et +6% pour ceux de classe D, indique le rapport.

En 2019, le loyer moyen au mètre carré était de 9,69 euros pour un logement de classe A, A+ ou A++. Il s’élevait à 8,27 euros pour ceux de classe D et à 7,54 euros pour ceux de classe G, écrit Sudpresse.

La majorité des logements loués en Wallonie sont classés dans les catégories les plus faibles, à savoir les E (20%), F (12,4%) et G (21,1%), ajoute le quotidien. Seuls 10% des biens loués disposent d’un certificat A ou B. A peine 1,8% des logements sont considérés comme habitats « basse énergie », « passifs », ou « zéro-énergie ».

Le loyer mensuel moyen était par ailleurs estimé à 629,60 euros en Wallonie en 2019.

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