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L’éco-score pour consommer malin... et durable!

Enfin un label qui permet aux consommateurs de connaître l’impact environnemental des produits achetés dans les supermarchés?

Il s’affiche déjà sur les emballages de quelques denrées vendues dans les magasins du groupe Colruyt (Colruyt, Okay, Spar, Bio-Planet), sur quelques produits estampillés Lidl et chez Färm, entre autres. Il est voué à devenir une norme. Car dans des pays comme la France, il s’impose déjà sur plus de 400.000 produits et 100.000 plats vendus dans les supermarchés. Lui? C’est L’éco-score.

DE QUOI S’AGIT-IL? On connaît déjà le nutri-score pour l’apport nutritionnel d’un aliment. Mais voici son équivalent pour identifier les produits alimentaires les plus respectueux de l’environnement. Il s’affiche sur les emballages au moyen d’un code couleur et de lettres qui vont de A (vert pour empreinte faible) à E (rouge pour empreinte élevée), un peu comme quand vous achetez un lave-vaisselle. Ce score, qui se retrouve affiché sur toute une série de produits alimentaires, peut aussi se dénicher grâce à l’appli Yuka, même quand il n’y pas d’indication spécifique sur l’emballage d’un produit. Yuka scanne le code-barres des produits alimentaires et cosmétiques pour en décrypter la composition.

COMMENT ÇA FONCTIONNE? L’éco-score prend en compte l’empreinte écologique d’un produit tout au long de son cycle de vie, par exemple les kilomètres parcourus du producteur au consommateur, l’utilisation d’un emballage recyclable, etc..

L’éco-score indique l’empreinte écologique d’un produit au long de son cycle de vie.

QUI VÉRIFIE? EST-CE CRÉDIBLE? A priori oui. Il se base sur des travaux d’universités, des recommandations d’organisations comme le WWF ou encore l’ACV (analyse du cycle de vie du produit). Il prend en compte les émissions de CO2, la quantité d’eau utilisée, la pollution d’eau générée et l’impact sur la biodiversité pour chaque étape du cycle de vie. Il est notamment calculé grâce aux travaux de la base de données Agribalyse qui ajoute un système de bonus-malus, par exemple si le produit bénéficie du label bio, issu du commerce équitable, de la pêche durable, etc. Il prend en compte aussi des malus comme l’huile de palme sur la déforestation, le suremballage, les produits hors saison comme les fraises en février.

EST-CE LE LABEL MIRACLE? Plusieurs ONG en faveur de l’environnement tempèrent en estimant que certains produits industriels même en circuit court, par exemple, ne sont pas assez pénalisés. Ces produits industriels sont trop favorisés grâce, parfois, à leur rendement au kilo et/ou au litre par rapport au bio. Euractiv, un réseau de médias européens indépendants, estime que le label ne tient pas assez compte de « l’usage de pesticides ou d’antibiotiques ni de leurs impacts sur la santé, la qualité des sols, de l’air ou de l’eau. À l’inverse, les bénéfices de l’agriculture biologique ou de l’élevage en plein air sur la biodiversité et le bien-être animal ne sont pas intégrés dans les indicateurs ».

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