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Existe-t-il un label pour les placements éthiques?

Ce terme est à multiples tiroirs, de sorte que le Forum Ethibel entend y mettre un peu d’ordre. Cet organisme a dressé une classification reconnue au plan international. Elle distingue quatre générations de fonds.

1. Les fonds de première génération ne se basent que sur des critères négatifs : ils excluent les sociétés vendant certains produits ou services, ou celles actives dans des secteurs spécifiques, vente d’armes ou nucléaire. Mais il n’y a aucune exigence en matière de responsabilité sociale des entreprises.

2. Les fonds de deuxième génération formulent des critères positifs : ils sélectionnent des entreprises qui excellent en matière d’émissions de CO2, produisent des énergies alternatives ou créent de l’emploi.

3. Les fonds de troisième génération se concentrent sur les entreprises qui obtiennent de bons résultats dans tous les domaines de la responsabilité sociale: capital humain, droits de l’homme, environnement, éthique de marché, bonne gouvernance et impact social positif.

4. Les fonds de quatrième génération sont les plus éthiques. Ils font l’objet d’une sélection encore plus drastique que ceux de troisième génération. Toutes les parties impliquées d’une manière ou d’une autre sont prises en compte : actionnaires mais aussi employés, syndicats, clients, fournisseurs, résidents locaux, éventuelles ONG actives en matière d’environnement ou de paix... Seuls ces fonds-là bénéficient du sceau Ethibel.

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