Dix astuces pour mieux vendre une maison

Imaginons que vous avez l’intention de vendre votre habitation. Comment garantir le bon déroulement du processus de vente ? Century 21 a établi une liste de dix conseils qui vous seront d’une aide précieuse.

De nombreux aspects entrent en ligne de compte lors de la vente d’une habitation. Les démarches administratives traînent parfois en longueur, la maison n’a pas toujours subi les affres du temps sans laisser de traces, et sur le plan émotionnel aussi, le fait de quitter son domicile peut parfois entraver la procédure de vente. Après avoir consulté ses agents immobiliers, Century 21 a déterminé dix éléments cruciaux susceptibles de faciliter la vente d’une maison. Outre le prix, de nombreux facteurs jouent en effet un rôle significatif.

1. Choisissez la bonne catégorie

Répondez aux attentes des candidats acheteurs en plaçant votre habitation dans la bonne catégorie. Les caractéristiques de base des différents logements types (maison de rangée, maison deux ou trois façades, maison indépendante, appartement duplex, penthouse, loft, ...) coulent de source. Toutefois, dans ces catégories générales, il existe encore des différences. Une habitation spacieuse et indépendante à la campagne, une villa, se distingue par le nombre de chambres ou de salles de bains, une maison de rangée par la superficie du jardin et un appartement par la présence ou non d’un emplacement de parking et/ou d’une terrasse.

2. Valeur émotionnelle ? prix objectif !

Afin de déterminer le prix de votre habitation, vous disposez de plusieurs critères de base, comme l’année de construction, le lieu, le style architectural et d’éventuels autres biens à vendre dans les environs. De même, l’état du logement, la valeur CPE1, les éventuels frais de rénovation et les possibilités d’extension sont des critères importants.
Les souvenirs qui vous lient à la maison ont une valeur inestimable... mais le futur propriétaire n’en a pas encore ! Ces souvenirs ne peuvent dès lors jouer aucun rôle dans la fixation du prix.
Un expert indépendant peut vous aider à définir une valeur objective.

3. Prenez le temps

Fixer une date limite pour la vente d’une habitation, c’est très bien, mais il ne faut pas s’y astreindre aveuglément. L’ensemble de la procédure prend un temps certain. Il est important de déterminer le moment le plus favorable pour vous pour la vente de la maison. Idéalement, il s’agit d’une période où vous disposez du temps nécessaire pour faire visiter la maison à des candidats acheteurs et/ou organiser des journées « maison ouverte » permettant à d’éventuelles personnes intéressées de venir y jeter un coup d’oeil.

4. Certificats de prestation énergétique et autres...

Demandez les attestations nécessaires auprès des instances compétentes avant de mettre votre habitation en vente. Les législation en région wallonne, bruxelloise et flamande ne sont pas toujours les mêmes et divergent sensiblement en matière de directives, justificatifs et codes (par exemple, en ce qui concerne les valeurs CPE ou les certificats d’assainissement du sol). Dans les régions limitrophes, surtout, des malentendus peuvent survenir. Si vous ne réglez pas à temps les formalités écrites, le processus de vente peut s’en retrouver considérablement ralenti. En effet, la vente effective ne peut avoir lieu qu’une fois que tous les documents requis sont disponibles.

5. Annoncer

Si vous vendez votre maison, vous voulez bien sûr qu’un maximum de personnes en soient informées. Une affiche sur la façade ou une annonce procure déjà une première visibilité pour la vente. Mais réfléchissez aussi aux canaux possibles en fonction de votre temps, des efforts que vous consentez à fournir et de vos moyens financiers. Sélectionnez des canaux en tenant compte du profil de votre groupe cible de candidats acheteurs.
En insérant une annonce dans le journal local, vous atteindrez un autre public que si vous passez par un site immobilier. Si vous décidez d’affecter un certain budget à la publicité, ne l’épuisez pas dès la première semaine. Une bonne visibilité est en effet souhaitable durant tout le processus de vente.

6. Analyse objective.

Soumettez votre habitation à une analyse approfondie et objective. Quels en sont les principaux atouts ? Où le bât blesse-t-il éventuellement ? Quelles possibilités d’extension offre-t-elle et quelles parties de la maison doivent-elles vraiment être rénovées ? Autrement dit, efforcez-vous d’examiner votre logement avec les yeux d’un candidat acheteur. Ne dissimulez pas les défauts, comme une fissure ou des carrelages qui ne tiennent plus. Cela pourrait se retourner contre vous par la suite. Jouez d’emblée franc jeu et nouez une relation de confiance avec le candidat acheteur.

7. Créez une atmosphère agréable

Rendez votre maison accueillante pour les candidats acheteurs et créez-y une atmosphère agréable lors des visites. Ce qui intéresse les candidats acheteurs, ce sont les espaces, et pas votre mobilier ou votre vie privée. Enlevez ces lourdes tentures, évacuez l’immense garde-robe antique de votre chambre à coucher, créez de la lumière, de l’espace, et mettez en valeur les points forts de votre logement. Moyennant ces petites adaptations, les visiteurs auront assurément une tout autre impression en entrant dans les différentes pièces de la maison.
Si l’une des pièces est vraiment en mauvais état, envisagez de la rafraîchir un peu vous-même. De petits travaux d’embellissement (le  » home staging « ) peuvent avoir un effet positif sur le potentiel de vente d’une maison. Une étude menée au sein de Century 21 démontre que grâce à un home staging, un bien immobilier peut se vendre deux fois plus rapidement, à un prix pouvant dépasser de 15 % celui d’une habitation qui n’a pas été préalablement embellie !

8. Votre maison = un foyer !

Le secret d’une maison attrayante où règne une atmosphère familiale tient à de petits détails. Une odeur de renfermé suscite d’emblée une impression désagréable auprès de candidats acheteurs. Aérez dès lors régulièrement toutes les pièces. Par ailleurs, en cas de temps froid durant la période de vente, laissez constamment le chauffage tourner à faible intensité : une maison non chauffée est moins accueillante pour un acheteur. N’oubliez pas non plus, de temps à autre, de laver les fenêtres et d’épousseter les meubles. Bref, continuez à prendre soin de la maison comme vous le faisiez auparavant. Et ce qui est valable pour la maison l’est également pour le jardin devant ou derrière la maison. Les tâches diffèrent au gré des saisons : en hiver, veillez à ce que l’allée soit déneigée, en automne, ramassez les feuilles mortes et, au printemps, tondez la pelouse.

9. La première offre, yes !

Vous avez reçu une offre ? Félicitations ! Mais avant de vous lancer tête baissée dans les négociations de vente, quelques questions s’imposent : l’offre est-elle réaliste ? Les candidats acheteurs ont-ils vérifié auprès de la banque qu’ils ont les moyens d’acheter le bien ? Si par le passé, en moyenne une vente sur dix tombait à l’eau faute de moyens financiers suffisants du candidat acheteur, ce chiffre varie de nos jours entre 20 % et 25 %.
Les réflexions évoquées ci-dessus peuvent vous aider à déterminer si vous acceptez le prix de vente ou si vous désirez quand même continuer à négocier le prix. Si nécessaire, demandez l’assistance d’une personne tierce objective : un processus de vente est régi par des règles très strictes pour l’acceptation ou le refus d’une offre. Une offre écrite est par exemple contraignante, à condition de respecter certaines conditions. De même, prévoyez toujours les clauses nécessaires dans le compromis et/ou l’offre, comme des clauses suspensives. Ceci permettra d’éviter tout retard dans la vente si les moyens financiers des candidats acheteurs s’avéraient insuffisants.

10 Vous avez un acheteur ! Et maintenant ?

Vous avez trouvé un accord avec un candidat acheteur. Quelles sont à présent les prochaines étapes ?
Outre la demande des certificats nécessaires dans les temps, vous avez tout intérêt à vous informer correctement sur les formalités administratives obligatoires après la vente. Le contrat de vente sous seing privé, ou compromis, est un contrat contraignant dans lequel vous indiquez, en tant que vendeur, que vous vendez votre habitation à l’acheteur à un prix déterminé. Consacrez l’attention nécessaire à ce document et faites-le rédiger par un expert : il est crucial qu’il soit correct, clair et complet ! Un acompte est généralement payé à la signature du contrat de vente.
Afin de sceller la vente sur le plan légal, le notaire établit, sur la base de ce compromis, un acte notarié, en général dans les quatre mois qui suivent la signature du compromis. Le notaire convoque les parties en vue de la passation de l’acte (lecture et signature), puis il se charge de faire enregistrer l’acte auprès du bureau d’enregistrement et de le transférer auprès du bureau des hypothèques. À la suite de ce transfert, l’acte devient opposable à des tiers. D’éventuels créanciers, à vous en tant que vendeur, ne peuvent dès lors plus s’approprier l’habitation vendue.

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