Deux Belges sur trois prêts à travailler temporairement ailleurs en cas de besoin

Deux Belges sur trois se disent disposés à travailler temporairement ailleurs si le besoin s’en faisait sentir en raison de la crise du coronavirus, par exemple pour donner un coup de pouce dans le secteur des soins, ressort-il d’une enquête menée par l’entreprise de services de ressources humaines Acerta auprès de 2.000 Belges actifs.

Deux conditions toutefois:

  • le Belge ne veut pas renoncer à ses acquis actuels (salaire et conditions de travail)
  • et attend la certitude de pouvoir retourner à terme chez le premier employeur.

« Ces chiffres montrent l’énorme potentiel du partage de travailleurs entre des entreprises et des secteurs. C’est une possibilité à laquelle presque personne ne pensait avant la crise du coronavirus », souligne la directrice du Centre de connaissances Acerta Consult, Kathelijne Verboomen, citée dans un communiqué. « Les employeurs sont également ouverts à la possibilité d’échanger des travailleurs pour une période déterminée. Environ 40% y sont favorables, tant que les seuils pratiques et administratifs sont bien abordés au préalable. »

Employé ailleurs en cas de difficultés financières

L’enquête montre que 66% des personnes interrogées se disent prêtes à assumer temporairement (quelques mois à quelques années) une fonction similaire ou équivalente chez un autre employeur si le leur se retrouve en difficultés financières. Soixante-trois pour cent des sondés accepteraient de travailler pour deux employeurs, « avec des accords clairs », si cela leur permet de conserver leur emploi.

Les travailleurs dans des secteurs actuellement en difficulté, comme les télécommunications, le secteur publicitaire et événementiel, l’horeca et le tourisme semblent les plus ouverts à être employés ailleurs.

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