Fin 2019, avant la crise sanitaire, ce chiffre s'élevait à 63 % et il y a cinq ans, à 61,4 %. Le nombre de travailleurs employés à un régime quatre cinquièmes ou plus a également augmenté de façon constante ces dernières années. Ces augmentations se font au détriment des emplois qui ne garantissent qu'une occupation à mi-temps ou moins. C'est ce qui ressort d'une analyse d'Acerta.

Ces dernières années, en raison de la pénurie qui sévit sur le marché du travail, la tendance était clairement à la multiplication des emplois à temps plein et à la diminution de la propension à travailler à mi-temps ou moins. Le pourcentage de travailleurs à temps plein pour un employeur n'a jamais été aussi élevé : 63,7 % des travailleurs ayant un contrat à durée déterminée ou indéterminée travaillent à temps plein. Près de 78 % sont occupés pour au moins un quatre cinquièmes temps. Cela représente une augmentation d'environ 4 % par rapport à il y a cinq ans.

Le nombre de travailleurs occupés pour quatre cinquièmes ou moins est en baisse depuis des années. En particulier, la proportion de travailleurs à mi-temps ou moins a diminué au cours des cinq dernières années, passant de 14,1 % à 11,4 %.

Olivier Marcq, juriste chez Acerta explique : "Nous observons depuis plusieurs années une tendance selon laquelle les formes d'occupation inférieures (moins de 80 %) sont de moins en moins populaires. La crise du coronavirus a quelque peu ralenti la croissance de la forme d'occupation à temps plein, pourtant il n'y a jamais eu autant de travailleurs à temps plein qu'aujourd'hui. Tout indique aussi que la tendance de la relance d'après-coronavirus sera d'augmenter les occupations. La crise du coronavirus a également contribué à une forte baisse du nombre de contrats à mi-temps ou moins. Ils constituent l'enveloppe flexible du marché du travail : en cas de crise, ces emplois sont les premiers à disparaître; ils sont comme les canaris dans une mine de charbon. Si l'économie se redresse, c'est probablement le nombre des "petits" emplois (comme les intérims) qui augmentera en premier. La prochaine étape est de transformer les intérims en des contrats plus longs, après quoi il y aura à nouveau plus de contrats directs entre employeurs et travailleurs pour une durée indéterminée."

Fin 2019, avant la crise sanitaire, ce chiffre s'élevait à 63 % et il y a cinq ans, à 61,4 %. Le nombre de travailleurs employés à un régime quatre cinquièmes ou plus a également augmenté de façon constante ces dernières années. Ces augmentations se font au détriment des emplois qui ne garantissent qu'une occupation à mi-temps ou moins. C'est ce qui ressort d'une analyse d'Acerta. Ces dernières années, en raison de la pénurie qui sévit sur le marché du travail, la tendance était clairement à la multiplication des emplois à temps plein et à la diminution de la propension à travailler à mi-temps ou moins. Le pourcentage de travailleurs à temps plein pour un employeur n'a jamais été aussi élevé : 63,7 % des travailleurs ayant un contrat à durée déterminée ou indéterminée travaillent à temps plein. Près de 78 % sont occupés pour au moins un quatre cinquièmes temps. Cela représente une augmentation d'environ 4 % par rapport à il y a cinq ans.Le nombre de travailleurs occupés pour quatre cinquièmes ou moins est en baisse depuis des années. En particulier, la proportion de travailleurs à mi-temps ou moins a diminué au cours des cinq dernières années, passant de 14,1 % à 11,4 %. Olivier Marcq, juriste chez Acerta explique : "Nous observons depuis plusieurs années une tendance selon laquelle les formes d'occupation inférieures (moins de 80 %) sont de moins en moins populaires. La crise du coronavirus a quelque peu ralenti la croissance de la forme d'occupation à temps plein, pourtant il n'y a jamais eu autant de travailleurs à temps plein qu'aujourd'hui. Tout indique aussi que la tendance de la relance d'après-coronavirus sera d'augmenter les occupations. La crise du coronavirus a également contribué à une forte baisse du nombre de contrats à mi-temps ou moins. Ils constituent l'enveloppe flexible du marché du travail : en cas de crise, ces emplois sont les premiers à disparaître; ils sont comme les canaris dans une mine de charbon. Si l'économie se redresse, c'est probablement le nombre des "petits" emplois (comme les intérims) qui augmentera en premier. La prochaine étape est de transformer les intérims en des contrats plus longs, après quoi il y aura à nouveau plus de contrats directs entre employeurs et travailleurs pour une durée indéterminée."