Comment assurer mes biens de valeur ?

Assurez de façon optimale vos oeuvres d’art, vos collections précieuses, vos bijoux.

Un véritable Ensor garnit vos murs. Vous avez une collection rare de trains miniatures Märklin ? Sont-ils bien assurés ? Bonne question car une assurance vol classique ne suffit pas pour des biens de valeur.

Que vaut votre oeuvre d’art ?

Tout commence par la valeur de votre oeuvre d’art. L’assurance vol classique tient compte d’une valeur globale de votre mobilier... mais peut inclure certaines restrictions. Elle comprend parfois des limites d’indemnisation et se base souvent sur la valeur de vente pour calculer le dédommagement à verser. Cette valeur correspond au prix que vous rapporterait votre oeuvre d’art ou votre collection en vente publique, par exemple. Mais pour des objets précieux, la valeur déclarée constitue une meilleure base. Il s’agit alors de la valeur de remplacement dont vous aurez convenu avec votre assureur.

Pas sans expert !

Un certificat d’expertise est indispensable pour les tableaux, les antiquités et/ou les collections exceptionnelles. Autrement dit : vous devez faire appel à un expert pour qu’il les évalue. Vous trouverez un expert indépendant et agréé sur le site de l’Association belge des Experts (www.abex.be – Tél. : 02 523 73 33) ou de la Chambre belge des experts en oeuvres d’art (www.artexperts.be – Tél. : 02 346 57 09).

Les honoraires d’un expert peuvent vite grimper en fonction de la valeur des objets à estimer.

Vous pouvez convenir dans le devis d’une rémunération horaire, d’un forfait ou d’un pourcentage. Sans expertise, il sera difficile de vous mettre d’accord avec votre assureur sur la valeur à assurer, surtout pour votre collection rare et patiemment constituée au fil des années, en raison notamment de la valeur – hautement subjective – que vous lui attribuez.

Vol, perte et dégâts

La meilleure protection est offerte par une  » assurance tous risques  » qui couvre tout sauf ce qui est exclu contractuellement. Une telle police ne couvre pas seulement le vol, mais aussi la perte ou la détérioration partielle ou complète de l’objet. Peuvent figurer dans les exclusions : la dégradation par simple usure ou à cause de l’humidité, les dégâts occasionnés lors d’un prêt pour une exposition ou pendant l’entretien ou la restauration de l’oeuvre.

A la souscription d’une assurance séparée pour vos objets de valeur, l’assureur tiendra bien évidemment à savoir si le client/preneur d’assurance a bien sécurisé ses objets de valeur. Certaines mesures préventives sont parfois prévues au contrat, comme l’installation d’un système d’alarme ou l’utilisation d’un coffre pour des bijoux.

Conseil Même si vous n’avez pas de Van Gogh chez vous, ni de bijoux extrêmement coûteux, dressez toujours un inventaire de vos biens de (grande) valeur. Cette liste – accompagnée de photos – vous sera très utile en cas de détérioration ou de vol. Elle facilitera le travail d’enquête de la police ainsi que l’indemnisation par l’assureur.

Un contrat séparé ou non ?

S’il ne s’agit que de quelques oeuvres d’art ou d’un peu plus de bijoux qu’il n’est habituel d’en posséder, il est tout à fait possible de demander une extension du volet  » vol  » que vous avez souscrit en même temps que votre assurance incendie. Les biens possédés y seront mentionnés dans une annexe au contrat ainsi que les éventuellement mesures préventives à prendre (système d’alarme ou coffre). Cette extension peut entraîner une majoration de la prime.

Si vous possédez de nombreuses oeuvres d’art et/ou autres objets de grande valeur, il vaut mieux souscrire une police séparée. Il existe d’ailleurs des assureurs et des courtiers spécialisés dans la couverture des oeuvres d’art.

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