Bien assurer sa voiture

Que vous achetiez une voiture neuve ou d’occasion, il vous faut trouver une bonne assurance (pas trop chère). Il existe des moyens d’alléger la facture.

Plus de voiture de société ? Demandez une attestation de sinistralité

Pendant dix, vingt ans, vous avez bénéficié d’une voiture de société... qu’il vous faut restituer maintenant que vous prenez votre pension. Qu’en est-il de l’assurance ? Devrez-vous, comme un conducteur débutant, payer une prime élevée pour assurer votre voiture ou l’assureur peut-il tenir compte de votre passé de conducteur sans sinistre lorsque vous aviez votre voiture de société. Et où vous situerez-vous sur l’échelle bonus-malus ?

Encore et toujours un bonus-malus ? L’arrêté royalentré en vigueur le 1er janvier 2004 a mis fin au système de bonus-malus uniformisé. En conséquence, chaque assureur a développé son propre système de bonus-malus, mais dans la pratique, ils ressemblent dans une large mesure à l’ancien système.Pour évaluer le risque, l’assureur se réfère aux données sur les sinistres survenus au cours des cinq dernières années. Ces données sont reprises dans une attestation de sinistralité. Il s’agit d’un formulaire standard établi au nom du preneur d’assurance et quiindique le nombre d’accidents survenus dans le cadre du contrat d’assurance sur les cinq dernières années, y compris ceux dont vous n’étiez pas responsables ou qui avaient quelqu’un d’autre que vous comme conducteur. Vouspouvez toujours demander ce document à votre assureur et si vous vous adressez à un nouvel assureur, il réclamera cette attestation de sinistralité. C’est un important paramètre pour calculer votre prime.

Demandez une attestation à la société de leasing. Si vous avez eu une voiture de société pendant des années, il vous est difficile de présenter une telle attestation. Vous connaissez la société de leasing avec laquelle travaille votre employeur, mais vous n’avez pas de contact personnel avec l’assureur. En pratique, il est donc parfois difficile d’obtenir une attestation de sinistralité via l’employeur que vous quittez. Certaines sociétés de leasing font de leur mieux pour répondre à votre demande, d’autres non. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas nécessairement de mauvaise volonté. La société de leasing ne dispose parfois pas elle-même des informations nécessaires, l’employeur ayant, par exemple, omis de lui signaler que deux employés ont échangé leurs véhicules.

Si vous obtenez une attestation de sinistralité de la société de leasing, pas de problème ! L’assureur dispose des informations utiles pour vous faire une proposition d’assurance. Si vous ne pouvez pas vous procurer la précieuse attestation, votre employeur pourrait vous fournir une déclaration pour autant que le service qui s’occupe du parc automobile de la firme puisse rechercher si vous avez déclaré un/des accident(s) au cours des années précédentes. Une telle déclaration vous permettra aussi d’étayer votre passé automobile.

Attention ! Ce n’est pas toujours simple quand on a travaillé longtemps dans une entreprise qui change régulièrement d’assureur.

Si vous n’obtenez pas d’attestation de sinistralité, l’assureur vous proposera de remplir une déclaration sur l’honneur où vous devrez mentionner le nombre d’accidents vous avez eus les cinq dernières années et sans doute quelques explications sur ces accidents. Ces informations font partie de votre demande d’assurance. Autrement dit, mentir peut coûter cher. Si vous donnez volontairement des informations incorrectes qui faussent le risque à assureur et que l’assureur vient à la savoir, vous risquez gros. En cas d’accident (grave), il pourrait exiger le remboursement des indemnités qu’il a versées aux victimes !

Comparez et négociez ! Sans attestation, il vous sera difficile d’obtenir le meilleur tarif pour votre assurance. L’assureur prend un plus grand risque du fait que vous ne pouvez pas prouver votre passé de conducteur. Chaque compagnie d’assurance a sa propre politique commerciale. Si vous avez déjà d’autres polices d’assurance auprès d’une compagnie, cela ouvre certainement un espace de négociation. Et de toute façon, si vous devez souscrire une nouvelle assurance auto, la règle est toujours la même : comparez plusieurs propositions de prix mais aussi les garanties et services que couvrent ces prix (par exemple, un dépannage et/ou un véhicule de remplacement gratuit).

  • Vous faites peu de kilomètres ? Demandez une réduction de prime

Si vous prenez votre pension, il est probable que vous ferez moins de kilomètres que pendant votre vie professionnelle. Il faut savoir que plusieurs assureurs pratiquent des tarifs réduits pour les automobilistes qui sont peu sur les routes. Une petite dizaine d’assureurs proposent ainsi des  » assurances au kilomètre « . Quasi tous appliquent des tarifs préférentiels si vous restez en dessous d’un certain kilométrage (10.00 km, 12.500 km... par an). Seule Corona Direct propose une vraie assurance au kilomètre que vous payez en fonction des kilomètres réellement parcours.

Conseil Informez-vous auprès de votre courtier ou de votre assureur de vos droits et obligations exacts et de ce qui se passerait si, après un accident, il apparaissait que vous avez sensiblement fait plus de kilomètres que prévu.

  • N’oubliez pas l’assistance juridique

Lorsque vous souscrivez votre assurance auto (RC ou omnium), vous avez la possibilité d’opter en plus pour une assurance protection juridique, bien utile s’il y a un jour contestation quant aux responsabilités dans un accident. Elle vous donne droit à une assistance juridique et, si nécessaire, à un avocat pour vous défendre devant le tribunal de police.

Souscrite dans le cadre de votre police auto, l’assurance protection juridique ne vous couvre que pour des litiges liés à la voiture.

Vous pouvez aussi souscrire une assurance protection juridique à part entière. Plus étendue, elle vous offre assistance non seulement dans les litiges liés à la voiture, mais aussi dans des conflits de diverses natures : litiges familiaux (liés au divorce, à la succession), litiges liés à al construction, à la fiscalité, à l’administration. Vous pouvez en quelque sorte choisir une protection juridique sur mesure. Bien entendu, la prime varie proportionnellement. Faites-vous conseiller par votre personne de contact habituelle et comparez différentes offres.

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