Augmenter la flexibilité des fins de carrière

Le groupe de réflexion Itinera Institute appelle à augmenter la flexibilité des fins de carrière, pour que les travailleurs puissent plus facilement cumuler, entre 60 et 65 ans, un travail à temps partiel et une partie de pension.

Le cumul d’un revenu de remplacement comme la pension et un salaire est un tabou à faire tomber, estime Jean Hindriks, professeur à l’UCL et auteur du livre  » Quel avenir pour nos pensions ? « .

 » Quand on demande aux gens ce qui les inciterait à travailler plus longtemps, la réponse qui revient le plus est un temps de travail réduit, ou plus de vacances « , constate Jean Hindriks, qui a participé à la Commission de réforme des pensions mise sur pied par l’ex-ministre des Pensions, Alexander De Croo.

Permettre aux travailleurs de ne plus travailler qu’à temps partiel tout en bénéficiant d’une partie de leur pension a plusieurs avantages, estime l’économiste. Ainsi, les travailleurs âgés partiraient plus tard à la pension totale et, en attendant, pourraient transmettre leur savoir à de jeunes collègues.

Ce système pourrait être facilité par un régime de pension à points. Tout au long de leur carrière, les travailleurs engrangeraient des points en fonction du rapport entre leur revenu annuel et le revenu annuel moyen de toute la population assujettie au même régime de sécurité sociale. Au moment de la retraite, ce  » compte points  » serait converti en euros pour former le montant de la pension, en tenant compte de la durée de la carrière.

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