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25 conseils pour dormir sur vos deux oreilles

Vous arrive-t-il de penser en vous réveillant « Et si jamais...? », « Ai-je tout bien prévu? »... Voici 25 choses à faire pour avoir l’esprit tranquille...

Votre famille

1. Souscrivez une assurance vie

Si vous avez une famille, la souscription d’une assurance vie est un excellent moyen de vous tranquilliser l’esprit. Elle permet de passer le cap de certains événements (pension, décès, etc). Elle peut également être considérée comme un outil de planification successorale car elle met vos proches à l’abri du besoin.

2. Souscrivez une assurance familiale

Une assurance familiale n’est pas uniquement utile à ceux qui ont des enfants ou des animaux de compagnie. Si tel est votre cas, vous êtes en effet responsable des dommages qu’ils pourraient causer à des tiers. Cependant, l’assurance familiale vous couvre également dans des situations banales et qui peuvent arriver à tout le monde. Roulant en vélo ou marchant en rue, vous traversez sans regarder et... boum, vous vous faites renverser par une voiture. Même si vous n’étiez que piéton ou cycliste, vous serez indemnisé d’éventuels dommages physiques et/ou matériels (vélo, vêtements, lunettes) par l’assurance du conducteur impliqué. Par contre, vous devrez payer les dommages causés à la voiture. Avec quel argent ? Celui de votre assurance familiale!

3. Conservez tous les certificats de garantie dans un seul dossier

La garantie légale pour les biens de consommation est de deux ans. C’est à vous de prouver la date de votre achat, à l’aide du ticket de caisse ou de la facture. Il est donc bien utile de conserver ensemble tous les certificats de garantie, dans un seul et même dossier. Certaines entreprises ou magasins réclament l’emballage d’origine du produit : c’est illégal.

Vos parents

4. Veillez à avoir une clef de leur domicile

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Votre mère ou votre père vit seul. Elle ou il fait une chute et réussit malgré tout à vous téléphoner mais, malheureusement, impossible de se relever et donc d’atteindre la porte d’entrée. C’est là l’un des nombreux scénarios qui justifient que vous conserviez une clé du domicile de vos parents.

5. Demandez à vos parents où sont rangés les documents importants

La question est délicate mais il faut la poser : s’il devait arriver quelque chose à vos parents ou à l’un d’eux, où trouver les documents importants ? Leur livret de mariage par exemple, puisque vous devez le produire pour obtenir une attestation de succession auprès du bureau de l’enregistrement afin de faire débloquer les comptes bancaires. Ou leur contrat de mariage : dans ce cas, vous n’aurez pas à vous adresser au bureau de l’enregistrement mais pourrez demander au notaire un acte de succession. Ou encore les noms des banques où vos parents sont clients ainsi que le nom de leur notaire.

6. Insistez pour obtenir une procuration pour soins de santé

Beaucoup de parents donnent procuration à leurs enfants pour, par exemple, retirer de l’argent de leur compte. Pour donner ce type de procuration, il faut être « capable », soit sain d’esprit. Mais il peut arriver qu’une personne qui n’aurait pas encore été déclarée incapable par un tribunal ne soit, dans les faits, plus en mesure de décider par elle-même. Devenu « incapable », le parent ne peut établir une nouvelle procuration tandis que les anciennes ne seraient plus valables. C’est pourquoi il est important que vos parents donnent une procuration de soins de santé. Ils désignent ainsi une personne de confiance qui, au cas où ils ne seraient plus en mesure de gérer eux-mêmes leurs affaires, agit en leur nom sans qu’il soit nécessaire de passer par la justice de paix. Ce type de procuration est enregistré dans un registre tenu par la Fédération royale des notaires de Belgique.

Votre santé

7. Demandez un dossier médical global à votre médecin

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Si vous avez demandé l’ouverture d’un dossier médical global (DMG) auprès de votre médecin généraliste, celui-ci passera en revue avec vous chaque année les mesures préventives utiles à votre santé. Un DMG permet également de réduire le montant du ticket modérateur lors de la consultation de votre médecin généraliste.

8. Acceptez le dossier pharmaceutique partagé

Notre pharmacien habituel connaît bien nos traitements. Mais il arrive qu’on se rende dans une autre pharmacie. Si vous avez accepté le dossier pharmaceutique partagé, tous les pharmaciens belges sont en mesure de vous conseiller personnellement. Le partage des données permet d’éviter les problèmes de double médication, d’interactions et de contre-indications. Il suffit de le demander à votre pharmacien.

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9. Conservez sur vous une note contenant vos informations médicales

Si vous devez prendre un médicament tous les jours ou que vous avez des allergies, il est utile de glisser dans votre portefeuille une note avec ces renseignements. Inscrivez-y aussi les numéros de téléphone des personnes à prévenir en cas d’urgence. Ils figurent dans la mémoire de votre GSM, mais une tierce personne n’y a pas nécessairement accès (code, empreinte digitale).

10. Choisissez un représentant

Nous ne le souhaitons à personne mais un accident est vite arrivé. Si, par exemple, vous tombez dans le coma, il est important que vos volontés soient respectées. Un représentant pourra faire respecter vos droits (de patient) puisque vous lui aurez donné pouvoir de prendre, en votre nom, certaines décisions vous concernant. Pour autant que vous ayez rédigé une déclaration négative anticipée en ce sens (voir plus bas), il pourra, par exemple, refuser un traitement médical. Par ailleurs, une personne de confiance vous aidera à exercer certains droits (droit à l’information ou droit à consulter votre dossier) mais ne pourra pas gérer vos affaires à votre place. Il vous est loisible de désigner deux personnes : une personne de confiance et un représentant, sachant que vous pouvez demander à la même personne de remplir les deux rôles. Si vous n’avez pas vous-même désigné de représentant, la loi le prévoit. Il s’agit, dans cet ordre : de votre conjoint, de vos enfants majeurs, de vos parents, d’un frère ou d’une soeur majeur, d’un médecin.

11. Faites enregistrer vos dernières volontés

Pour la plupart, nous préférons éviter de penser à notre fin de vie. Pourtant, il est possible d’exprimer ses dernières volontés grâce à différentes « déclarations », une démarche propre à vous procurer une certaine tranquillité d’esprit. Ainsi, une déclaration négative anticipée vous permet d’indiquer clairement quel traitement vous refusez si vous vous trouviez dans une situation particulière. Il existe d’autres déclarations : la déclaration anticipée de volonté relative à l’euthanasie (valable exclusivement en cas de coma irréversible), la déclaration sur le don d’organes ou la déclaration sur le type de funérailles. Tous ces documents sont à faire enregistrer auprès de l’administration communale. Enfin, vous pouvez encore remplir un document indiquant que vous souhaitez laisser votre corps à la science.

12. Vous vivez seul

La tranquillité d’esprit, tout le monde y a droit mais les choses sont un peu différentes si vous vivez seul. Il est d’autant plus important de désigner un représentant qui puisse prendre des décisions médicales à votre place. Ou de penser à quelqu’un à qui donner procuration et dans quelles conditions. La Fondation Roi Baudouin et la Fédération royale des notaires de Belgique ont édité une brochure Vivre seul(e) mais pas isolé(e) qui aide les célibataires à prendre les meilleures décisions. Vous pouvez la commander gratuitement sur www.kbs-frb.be.

13. Prévoyez une procuration pour soins de santé pour vous

Nous avons déjà souligné au point 6 l’utilité de faire signer à vos parents une procuration pour soins de santé. Etablir un tel document pour vous-même vous rassurerait si, par malheur, vous n’étiez plus en mesure de prendre les décisions vous concernant.

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Votre maison

14. Faites vérifier vos contrats d’assurance

S’il ne sert à rien de s’assurer deux fois, soyez attentifs à ne pas être sous-assuré. Ce peut être rapidement le cas pour votre mobilier. Par exemple, ces dernières années, le nombre moyen d’ordinateurs par habitation a explosé. Songez aussi à ce frigo ou à cette télévision supplémentaire, à ce nouveau salon qui vous a coûté si cher, aux meubles de jardin, au sauna, à... : déclarez-les à votre assureur !

15. Si vous êtes locataire, assurez votre mobilier

En tant que propriétaire de votre logement, vous n’êtes pas tenu de souscrire une assurance habitation mais, bien entendu, la grande majorité des gens le font. Les propriétaires qui louent leur bien assurent leur bâtiment mais il appartient au locataire d’assurer lui-même son mobilier. Certains contrats de bail, mais pas tous, imposent au locataire de s’assurer. Si vous êtes locataire, ne perdez pas de vue que vous êtes légalement tenu de rendre les lieux dans l’état originel et qu’en cas d’incendie vous êtes responsable des dommages causés à des tiers !

16. Faites des photos de vos objets de valeur

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Tableaux, argenterie, bijoux ... En cas de dégâts ou de vol, des photos de vos objets de valeur seront bien utiles. Votre assureur peut vous conseiller des systèmes (par exemple l’app KBC Assist) qui stockent vos photos dans le cloud et que vous pouvez produire le jour où vous souhaiterez vous faire indemniser si ces objets venaient à disparaître (perte, vol, incendie).

17. Achetez des lampes de poche et ayez un stock de bougies

Les pannes d’électricité cela arrive souvent sans crier gare. Il est donc toujours utile d’avoir une lampe de poche en état de marche sous la main. Quant aux bougies, que diriez-vous d’une soirée aux chandelles ?

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18. Fixez le rendez-vous pour l’entretien de votre cheminée

Si elle connectée à l’installation de chauffage central, vous devez faire ramoner régulièrement votre cheminée, tous les ans ou tous les deux ans en fonction de l’installation. Pour les autres appareils, le ramonage n’est pas obligatoire mais vivement recommandé. Pensez-y à temps !

Votre succession

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19. Si vous n’êtes pas marié, établissez un testament

Les mieux protégées par la loi sont les personnes mariées. Les cohabitants légaux n’ont droit qu’à une partie de l’héritage : l’usufruit de la maison familiale et le mobilier. S’ils souhaitent hériter l’un de l’autre, ils doivent établir un testament dans ce sens. Les cohabitants de fait ont intérêt à le faire car, à défaut de testament, ils n’héritent de rien.

20. Prévoyez une clause d’attribution à option

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Dans notre numéro précédent, nous avions souligné que, dans le contrat de mariage, une clause d’attribution à option trop longue et trop compliquée présentait des inconvénients : le déblocage des comptes bancaires prend plus de temps. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit inutile, bien au contraire. Cette clause permet en effet au survivant de faire les meilleurs choix au moment du décès de son conjoint. Si vous n’êtes pas marié, vous pouvez faire figurer une telle clause dans votre testament.

21. Pensez à une donation

Une donation est une excellente manière d’aider la génération qui vous suit. Il est possible de faire don d’argent, ou d’un autre bien meuble, sans avoir à payer d’impôts pour autant que vous surviviez au minimum trois ans après l’acte. Mais si vous payez immédiatement 3 % (ligne directe) ou 7 % (ligne collatérale), l’obligation du respect d’un terme de trois ans tombe. Depuis l’an dernier, la donation de biens immobiliers (maison, appartement, terrain) est devenue un peu moins onéreuses dans les trois Régions. Notez qu’il est encore plus avantageux d’effectuer la donation en plusieurs tranches (une tous les trois ans) car vous bénéficiez pour chacune du tarif le plus bas.

22. Faites un testament « médias sociaux »

Certaines personnes considèrent, qu’à leur décès, leur héritage ne se limite pas à des biens tangibles mais qu’il est aussi virtuel : photos, textes, musique en ligne, livres électroniques... Vos héritiers ont besoin de votre mot de passe pour y accéder mais les réseaux sociaux ne sont pas tenus de le communiquer. Aussi, pourquoi ne pas prévoir un testament « numérique » sous forme d’un fichier dans lequel vous noteriez les noms des réseaux sociaux, le lien vers un site internet, vos noms d’utilisateur, vos mots de passe ainsi que ce que vous souhaitez qu’il advienne de ces traces numériques après votre décès.

Vos vacances

23. Confiez une clé à vos voisins

Pour partir l’esprit tranquille, mieux vaut savoir que votre maison ne risque rien. Assurez-vous que votre boîte aux lettres ne déborde pas, verrouillez soigneusement l’abri de jardin et les éventuelles dépendances, débranchez les appareils électriques, etc. Mais certains dommages sont imprévisibles comme, par exemple, la rupture d’une canalisation d’eau. Confier une clé aux voisins leur permettra d’intervenir en cas d’incident. Et, bien entendu, veillez à ce qu’ils puissent vous joindre !

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Votre voiture

24. Faites une copie des documents de bord

Il est toujours bon de conserver chez soi une copie des documents de son véhicule. Nombreux sont ceux qui font l’inverse, emportant les copies et laissant les originaux chez eux. Légalement, les documents originaux doivent accompagner le véhicule. Il est vrai qu’en cas de contrôle la sanction est légère : un avertissement et l’obligation de vous présenter au commissariat de police avec les originaux.

25. Signalez à votre assureur que vos enfants roulent avec votre voiture

En tant que preneur d’assurance, vous êtes tenu de signaler à votre assureur toute modification du risque assuré. Le fait que votre enfant conduise régulièrement votre voiture constitue une modificationdu risque. En cas d’accident, un défaut de signalisation pourrait vous causer des problèmes.

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