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Une étude de la NASA prévoit la fin de notre civilisation industrielle

Cette étude, dirigée par des sociologues et des naturalistes, envisage l’effondrement de notre civilisation au cours des prochaines décennies en raison de la mauvaise gestion des ressources naturelles et de la répartition inégale des richesses.

Les chercheurs se basent sur la décadence d’autres civilisations, comme celle des Mayas et des Romains, pour expliquer leur théorie. Ils s’appuyent sur un modèle dénommé Handy (Human And Natural Dynamical) et ciblent plusieurs facteurs à l’origine de l’effondrement de ces civilisations: l’eau, l’agriculture, l’énergie, la population, le climat. En ce qui concerne les Mayas, la déforestation et la culture intensive du maïs ont été les prémices de l’écroulement de leur population.

Riches vs pauvres

Financée par le Goddard Space Flight Center, le centre de recherches de la NASA, cette étude, relayée par The Guardian, indique que notre société actuelle court à sa perte suivant deux scénarii. Dans le premier, les plus riches seraient de moins en moins nombreux et consommeraient de plus en plus, engendrant une famine dont les plus pauvres seraient les victimes. La chute de la société serait alors due à un manque de travailleurs. Selon la deuxième hypothèse, la surexploitation des ressources naturelles entraînerait le déclin des plus pauvres suivi par celui des plus riches. L’organisation de la société en différents niveaux entre d’une part, des élites très riches et, d’autre part, des masses très pauvres, a « joué un rôle central dans l’effondrement dans tous les cas ces 5.000 dernières années », note Nafeez Ahmed, directeur de l’Institute for Policy Research & Development, interrogé par The Guardian.

Des solutions

Les chercheurs proposent toutefois deux solutions pour éviter ce scénario catastrophe. Il faudrait d’abord réduire les inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des richesses. Ensuite, il est nécessaire de baisser drastiquement la consommation des ressources en privilégiant celles qui sont renouvelables.
Cette étude reste très théorique, mais d’autres plus empiriques ont déjà averti que la convergence des crises alimentaires, aquatiques et énergétiques pourrait engendrer une  » tempête parfaite  » dans environ quinze ans.

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