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Vitamine C, l’indispensable

La vitamine C est essentielle à notre (bonne) santé, mais notre corps n’en fabrique pas. Assurez-vous de ne pas manquer de cette super vitamine.

1. La vitamine C pour prévenir les maladies

La vitamine C est un antioxydant. Elle neutralise les radicaux libres qui endommagent les cellules et l’ADN. Cette vitamine contribue donc à ce que le corps fonctionne correctement plus longtemps. Mais elle protège également contre certaines maladies, y compris la maladie d’Alzheimer et le cancer.

Et le rhume ? Si le système immunitaire a effectivement besoin de vitamine C pour fonctionner correctement, celle-ci ne peut rien contre un « bête » rhume. Un cachet de vitamine C peut éventuellement en réduire la durée et la gravité à condition que vous l’ayez pris à titre préventif.

2. Tout le corps en a besoin

Sans collagène, le corps serait totalement désarticulé. En effet, le collagène est indispensable aux os, aux cartilages, à la peau, aux muscles, aux tendons, aux ligaments et aux vaisseaux sanguins. Sans compter qu’il intervient encore dans le processus de cicatrisation des plaies et qu’il empêche l’apparition prématurée des rides. Sans vitamine C, le corps ne pourrait tout simplement pas fabriquer de collagène.

Et ce n’est pas tout ! La vitamine C est nécessaire à la production des hormones de la « bonne humeur » et à celles qui nous permettent de conserver la motivation, la mémoire et le seuil de la douleur à des niveaux normaux. On songe ici à la sérotonine, à la dopamine, à l’adrénaline et à la noradrénaline.

3. Une meilleure vue

La vitamine A n’est pas la seule vitamine qui soit bonne pour les yeux. Plusieurs études ont montré que la vitamine C ralentissait le processus de vieillissement de la rétine (dégénérescence maculaire) alors que d’autres études suggèrent qu’elle pourrait réduire le risque de cataracte.

4. Une arme dans la lutte contre le cancer

A très hautes doses (par voie intraveineuse), la vitamine C ralentit la croissance et la propagation des cellules cancéreuses et renforcerait ainsi l’effet des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. Les patients les supportent effectivement mieux et en subisssent moins d’effets secondaires.

Néanmoins, elle n’est pas encore reconnue officiellement comme un médicament apte à traiter le cancer. D’autant plus qu’elle peut aussi diminuer l’efficacité d’un traitement donné de sorte qu’il est vivement déconseillé d’en prendre de son propre chef.

5. Dans son assiette ou en cachet

Les meilleures sources de vitamine C sont les agrumes, les fraises, la papaye, le kiwi, l’ananas, les prunes et la pastèque. Les légumes en contiennent également beaucoup. En ce qui concerne la cuisson des légumes, la vapeur ou le four à micro-ondes sont à privilégier car tout autre type de cuisson leur fait perdre beaucoup de vitamine C. Il existe également des suppléments dont le moins cher est l’acide ascorbique.

Certains groupes « à risque » auraient tout intérêt à prendre des suppléments : les fumeurs, ceux qui vivent dans un environnement très pollué, qui consomment de l’alcool ou des drogues et encore ceux dont le régime alimentaire est peu équilibré.

Un éventuel excès de vitamine C est sans danger : vous aurez simplement besoin d’uriner davantage. Au-delà de 2.000 mg vous pourriez néanmoins souffrir de maux d’estomac et de diarrhée. Certains experts – mais il n’y a pas unanimité, loin s’en faut – estiment que de trop fortes doses quotidiennes pourraient causer des calculs rénaux.

Auteur : Sandra Schiopu

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