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Travailler plus longtemps protégerait contre Alzheimer

Chaque année de travail supplémentaire, après 60 ans, réduirait de 3% le risque de souffrir un jour de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui ressort d’une enquête française.

L’analyse menée par l’Institut national de la recherche et de la santé médicale (Inserm) a porté sur un groupe de 429.000 retraités depuis douze ans en moyenne. Les chercheurs ont ainsi pu comparer l’âge de départ à la retraite et l’état de santé de ces personnes et en particulier l’existence ou non de la maladie d’Alzheimer. Une analyse qui leur a donc permis de constater que plus les personnes avaient travaillé âgées, plus le risque diminuait. En arrêtant de travailler à 65 ans au lieu de 60 par exemple, on réduirait de 15% le risque de souffrir d’Alzheimer, relèvent les scientifiques.

L’étude prolonge une croyance bien établie parmi les professionnels de santé selon laquelle l’activité physique et intellectuelle aide à réduire la détérioration mentale chez les personnes âgées, souligne Dean Hartley, le directeur des initiatives scientifiques pour l’Association Alzheimer. D’après les chercheurs, il reste à identifier aussi ce qui change dans le cerveau, au moment de la retraite pour confirmer cet effet et mieux comprendre tous les facteurs qui entrent en jeu.

Quoi qu’il en soit, ce travail important ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre la maladie. Voilà une nouvelle qui pourrait motiver les salariés contraints de travailler plus longtemps que leur aînés !

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