Tarification à l’unité des médicaments dans les maisons de repos

L’Association pharmaceutique belge (APB) entend rassurer les maisons de repos et de soins : les pharmaciens ne seront pas tenus, dès le 1er avril prochain, de délivrer à l’unité des médicaments sous forme orale et sèche. La tarification à l’unité deviendra quant à elle une obligation.

À partir du 1er avril, les médicaments sous forme orale-solide devront être prescrits et facturés à l’unité dans les maisons de repos et de soins et non plus par conditionnement (boîte complète). Cette mesure devrait engendrer une économie d’environ 10 millions d’euros pour l’Inami.

« Cette décision a provoqué beaucoup d’inquiétude dans le milieu des maisons de repos car très peu délivraient les médicaments à l’unité », explique Dirk Vos pour l’APB. Il n’en sera finalement rien puisque « seule la tarification se fera à l’unité et non la délivrance », ajoute-t-il.

En appliquant une tarification à l’unité, les pharmaciens pourront reconditionner les médicaments non utilisés. « L’avantage (de cette mesure) est que lors du décès ou de l’hospitalisation d’un patient, les médicaments déjà délivrés pourront être rapportés, tandis que ceux qui ont été effectivement utilisés seront facturés ». Selon Dirk Vos, ce nouveau système permettra un « usage plus rationalisé des médicaments ».

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