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Près d’un Belge sur dix souffre du diabète

Dans la perspective de la Journée Mondiale du Diabète (le 14 novembre), les universitaires invités au quatrième symposium du diabète MSD ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le diabète est sur la voie d’une pandémie.

En organisant le symposium annuel du diabète avec MSD, leader international des soins de santé, les associations de patients VDV (Vlaamse Diabetes Vereniging) et ABD (Association Belge du Diabète) soulignent la nécessité d’attirer l’attention du public sur le problème du diabète.  » Le diabète tue une personne toutes les dix secondes « . Telle est l’effrayante constatation que fait l’International Diabetes Federation. Chose encore plus inquiétante, les enfants sont de plus en plus souvent victimes du diabète dit ‘de vieillesse’, ou diabète de type 2 (DT2)., le dernier temps plutôt appellé  » diabète de la prospérité « .

les universitaires invités ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le diabète est sur la voie d’une pandémie. L’ONU prédit même un doublement du nombre de cas pour 2025. Nous devons en rechercher les causes principales dans un mode de vie toujours moins sain et dans le problème du surpoids. Les conséquences du diabète sur la santé peuvent être graves : maladies cardio-vasculaires, cécité, insuffisance rénale, etc

Une hygiène de vie saine

Les présentations de la soirée l’ont montré : la prévention et l’apprentissage d’une certaine hygiène de vie, avec une dose suffisante d’exercice et des habitudes alimentaires saines, constituent une arme cruciale dans la lutte contre le diabète. Il faut aussi accélérer le diagnostic en identifiant les groupes à risques à l’aide de questionnaires et en dépistant régulièrement le  » diabète de la prospérité  » ou DT2. En Belgique, environ 450.000 personnes souffrent de la maladie, mais on estime que 400.000 autres patients ne seraient pas encore diagnostiqués. En d’autres termes, le diabète frapperait près d’un Belge sur dix !

Traitement sur mesure

Une fois diagnostiqué, le diabète ne se guérit pas, mais un traitement adéquat permet d’en maîtriser les effets néfastes. Cela demande cependant de la discipline de la part du patient.

Il faut aider le patient à trouver lui-même son chemin parmi les diverses solutions thérapeutiques. Pour cela, le patient doit recevoir une information judicieuse, qui évite les messages inutilement alarmistes et encourage la régularité du traitement. Avec le prestataire de soins, le patient choisit, dans une offre complexe, la solution thérapeutique qui lui convient le mieux.


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