Les régimes miracle virtuels dans le collimateur des autorités

Le SPF Economie part en chasse contre les publicités « agressives et trompeuses » sur internet qui ventent les mérites de régimes amincissants draconiens. Il a renforcé sa lutte contre ces messages mensongers et a récemment identifié plus de 140 sites faisant la promotion de telles solutions miracle.

L’enquête du SPF ne vise pas seulement les sites frauduleux, mais également les bannières publicitaires et les liens y renvoyant affichés sur les réseaux sociaux et les sites d’information. « Nous essayons d’abord de nous attaquer au problème à la base, c’est-à-dire à ceux qui font la promotion de ces régimes draconiens. A côté de cela, nous allons aussi mettre les entreprises qui diffusent ces publicités face à leurs responsabilités », explique la porte-parole du SPF Economie. Celui-ci ne souhaite cependant pas préciser pour l’instant de quels sites il s’agit. Il doit encore identifier les sociétés qui se cachent derrière ces façades virtuelles. « Ce n’est pas facile, car la plupart sont basées en France, au Portugal et en Irlande », indique la porte-parole, ajoutant que pour cette raison, aucune sanction n’avait été imposée.

Publicités mensongères

En 2014, l’Inspection économique a reçu 56 signalements, contre 29 un an plus tôt, relatifs à des publicités mensongères vantant les mérites de tels régimes. Ces diètes qui permettent de retrouver une ligne parfaite en un temps record recourent très souvent à des photos de modèles avant/après régime. Or  » l’usage à but commercial de photos de modèles prises prétendument avant et après un régime est interdit par la législation européenne », rappelle encore la porte-parole. « Ces plaintes visent des dommages économiques car derrière certains de ces régimes miracle se cachent en réalité des abonnements à des services reconduits tacitement, ce que les clients ignorent », pour un coût allant de 70 à 100 ? par mois.

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