Le sport à la ménopause, c’est capital... mais pourquoi ?

A la ménopause, notre corps se modifie : la graisse s’accumule un peu plus au niveau du ventre, la masse musculaire se réduit et tout se ramollit... mais pourquoi est-il tellement important de continuer à bouger justement à cette période de la vie ?

Les fluctuations hormonales au cours de la ménopause ne sont pas sans impact sur nos rondeurs. Comme la production des hormones féminines – oestrogènes et progestérone – diminue, la silhouette de la plupart des femmes va évoluer progressivement de la forme d’une poire à celle d’une pomme.

Ce stockage de graisse au niveau de l’abdomen est une caractéristique du syndrome métabolique et peut avoir des conséquences pour le moins fâcheuses. Son principal symptôme est en effet la résistance à l’insuline, signe avant-coureur du diabète de type 2, à laquelle viennent s’ajouter d’autres manifestations comme l’hypertension ou un risque accru de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, la baisse de la production d’oestrogènes et le stockage accru des graisses s’accompagne souvent d’une diminution du taux de cholestérol HDL (le  » bon  » cholestérol) et d’un accroissement du  » mauvais  » cholestérol LDL. Bref, les bonnes raisons de s’attaquer à ces rondeurs abdominales ne manquent pas !

PUBLICITE

Une transition plus en douceur

Les Laboratoires Vichy se sont associés à des experts des soins de santé pour concevoir le programme NEOWOMEN, visant à aider les femmes ménopausées.
>>En lire plus

La baisse de la formation osseuse est un autre corollaire d’un taux d’oestrogènes réduit : en quelques années, la diminution de la quantité d’hormones provoque une perte osseuse de l’ordre de 15% en comparaison avec la phase qui précède les premiers signes de la ménopause. Cette dégradation se poursuit d’ailleurs par la suite, mais à un rythme plus lent. L’ostéoporose (décalcification de l’os) est donc un phénomène à ne pas sous-estimer... Et faire régulièrement de l’exercice contribue à stimuler la formation osseuse.

Bougez chargée...

Il existe deux grands types d’exercice : les exercices en charge et les exercices portés. Ce sont uniquement les premiers qui stimulent la formation de cellules osseuses. La marche, la gymnastique, le fitness, la danse et la course à pied en sont quelques exemples, tout comme le skateboard, le tennis et... les escaliers.

... ou pas

Les exercices portés, eux, ne stimulent pas la formation osseuse ; par contre, ils contribuent à la souplesse des muscles, améliorent la capacité du coeur et des poumons et brûlent évidemment des calories. Le vélo et la natation en sont deux exemples.

Bouger, mais combien ?

Faites au moins une demi-heure d’exercice d’intensité modérée, de préférence tous les jours et au minimum cinq jours par semaine. Si une demi-heure d’un coup représente un trop gros effort, vous pouvez également faire trois fois dix minutes : c’est le résultat final qui compte. En outre, vous pouvez compter les tâches ménagères dans le calcul, ce qui aide souvent à atteindre son  » quota  » !

Par ailleurs, il est recommandé de s’adonner une fois par semaine à une activité sportive plus intensive, d’une durée d’une heure au moins. Préférez les sports de plein air : le soleil stimule la production de vitamine D, qui aide l’organisme à mieux absorber le calcium présent dans les aliments.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire