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Le sélénium, ou « l’élément qui monte, qui monte »

Contre le vieillissement cellulaire, le sélénium est un des meilleurs antioxydants. La carence en sélénium entraîne divers troubles. Quelles sont les sources de cet oligoélément ? De quelle dose avons-nous besoin ? Quelles sont ses indications ?

Tirant son nom de Séléné, déesse grecque de la lune, le sélénium joue un rôle majeur dans la lutte contre le vieillissement cellulaire. Il aide ainsi à prévenir et à traiter bon nombre de cancers. Il agit aussi sur le système nerveux central, d’où son action contre la maladie d’Alzheimer ou la DMLA.

Depuis 1957, de nombreuses découvertes ont mis l’accent sur le caractère essentiel de cet oligoélément. Tout d’abord, les pathologies observées chez des sujets carencés en Chine et à Cuba, corrigées par l’apport de sélénium. Puis de nombreuses études ont confirmé la carence en sélénium, entraînant perte de poids, troubles musculaires et troubles cardiaques. Le sélénium est un des meilleurs antioxydants, luttant contre le stress oxydant.

Besoins

Les apports nutritionnels conseillés (ANC) varient selon les pays. Aux États-Unis, ils sont de l’ordre de 70 μg par jour chez l’homme et de 55 chez la femme. Actuellement, on peut conseiller un apport de 50 à 80 μg par jour chez des sujets adolescents ou adultes, soit une dose adéquate de 1 μg par kg de poids et par jour. Cette dose peut être largement dépassée, particulièrement si on sollicite les propriétés thérapeutiques du sélénium.

Jusqu’à 1 000 μg par jour, la prise de sélénium n’entraîne aucun symptôme. Ainsi, une valeur maximale de 5 μg par kg et par jour a été définie comme inoffensive, ceci à vie.

Sources alimentaires

Les principaux aliments riches en sélénium sont les oeufs, la viande, les poissons, les céréales. Les fruits et les légumes sont pauvres en sélénium.

Biodisponibilité

Le sélénium est absorbé dans l’intestin. Il ne semble pas qu’il y ait un contrôle sanguin de cette absorption. Dans le sang, il se fixe à 75 % sur les globules rouges, incorporé à une enzyme, la glutathion peroxydase, clé de voûte des processus antioxydatifs, puis il se fixe sur des protéines. On le retrouve dans tous les tissus, particulièrement les muscles et le foie. Il est éliminé par les urines.

Rôle biologique du sélénium

• limiter les oxydations cellulaires constitue le rôle fondamental du sélénium.

• diminuer la pathogénicité de certains virus : diverses observations ont permis de conclure que le sélénium peut agir sur le génome viral (effet antioxydant), et ainsi diminuer la virulence de certains virus ;

• retarder l’évolution de dégénérescence maculaire de la rétine. Cette maladie est liée à un stress oxydant. C’est la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans;

• détoxiquant par son action antagoniste vis-à-vis des métaux lourds : mercure, plomb, arsenic.

Le sélénium, un immense oligoélément de pratique courante en médecine curative et préventive, pour trois affections cauchemars de notre époque, qui risquent de le devenir davantage :

• Il diminue le nombre de cancers. Le sélénium intervient par son action antioxydante et en réparant les lésions de l’ADN.

• Il agit sur le système nerveux central : le vieillissement est lié au stress oxydatif provoquant des lésions neuronales comme dans la maladie d’Alzheimer.

• Il empêche la formation de plaques d’athérom.

Toxicité

Elle existe chez des ouvriers exposés, par inhalation ou par voie locale cutanée. Ces troubles sont extrêmement rares. L’intoxication alimentaire ou médicamenteuse est quasiment impossible, la limite de sécurité étant très élevée. La prise régulière préventive du sélénium sous forme d’ampoule ou de comprimés est donc souhaitable.

Source : NT-COM.FR

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