Le KCE adapte ses recommandations pour le traitement de certains cancers du sein

De nouvelles techniques diagnostiques permettent depuis peu d’identifier de manière beaucoup plus précise les cancers du sein qui peuvent être traités par hormonothérapie. Ce traitement peut donc maintenant être appliqué à un plus grand nombre de femmes.

Certains cancers du sein sont hormono-dépendants, ce qui signifie que les hormones produites naturellement par la femme nourrissent la tumeur et facilitent sa croissance. Les nouvelles techniques diagnostiques permettent désormais de mieux différencier ces tumeurs et donc d’adapter le traitement.

L’hormonothérapie, appelée aussi traitement anti-hormonal, empêche la formation ou l’action des hormones naturelles de la femme, pour qu’elles cessent de stimuler le cancer. Ce traitement est souvent médicamenteux chez la femme ménopausée. Chez la femme non-ménopausée, on recourt à l’ablation ou à la radiothérapie des ovaires. Ce traitement suffit pour les femmes qui y répondent bien et qui ne sont pas à haut-risque de rechute, indique le KCE.

Une autre adaptation des recommandations concerne les femmes atteintes d’un cancer canalaire in situ, une forme très fréquente de cancer localisée aux canaux lactifères qui n’est pas hormono-sensible. Dans ce cas, la chimiothérapie seule sera recommandée. Si la tumeur présente trop de récepteurs HER2, les cellules tumorales sont plus agressives et nécessitent un traitement complémentaire (Herceptin®).

L’initiative d’adapter les recommandations du KCE (rapport KCE 143, 2010) fait suite aux décisions prises lors de la 12ème Conférence internationale de Saint-Gall sur la prise en charge du cancer du sein

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