Le Belge consomme moins de sel, mais c’est encore trop

Nous consommons chaque jour un gramme de sel de moins qu’en 2007, selon une étude de l’Organisme flamand de recherche technologique (VITO), à la demande du SPF Santé publique.

L’étude montre que l’ingestion moyenne de sel est descendue de 10,5 grammes à 9,5 grammes par jour, grâce notamment à la réduction de l’adjonction de sel dans les denrées alimentaires telles que la charcuterie et la viande (entre -16 et -36%), les divers types de pain (-22%), les potages instantanés (-17%), les repas préparés (entre -15 et -29%) et les fromages (entre -7,5 et -20%) au cours des dernières années.

Après la première étude en 2007-2008, le Plan fédéral Nutrition-Santé a développé une stratégie afin de réduire la consommation de sel en Belgique. Ce plan comprenait une campagne de sensibilisation à l’intention du grand public ainsi que la conclusion d’un accord avec la Fédération de l’industrie alimentaire (Fevia) et Comeos, qui représente le secteur belge du commerce et des services, dans le but de diminuer l’ajout de sel dans l’alimentation. »10% de sel en moins, c’est un beau résultat que nous avons obtenu grâce à une concertation et une collaboration constructives avec le secteur alimentaire qui a fourni une importante contribution, se réjouit Maggie De Block, la ministre de la Santé publique. L’excès de sel provoque de l’hypertension et peut entraîner des problèmes graves comme les maladies cardio-vasculaires », rappelle-t-elle. L’excès de sel aurait également une incidence sur le développement du cancer de l’estomac et de l’ostéoporose.

L’idéal : entre 5 et 6 grammes

Toutefois, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande une consommation de sel de 5 grammes par jour, tandis que le Conseil supérieur de la Santé préconise 6 grammes. Il est préférable de saler son assiette plutôt que le plat qui mijote et il vaut mieux opter pour du sel iodé. L’iode est bénéfique pour la fonction thyroïdienne et le développement cérébral.

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